Pour pleurer
à loisir
tout le
monde
je fuis,
Tout le
monde
je fuis pour pleurer et
me plaindre,
Et me plaindre tout
seul, afin de ne rien craindre,
Ne rien craindre en mon
mal,
qui me tire
d’ennuis :
Qui me
tire d’ennuis,
malheureux, où je suis,
Où je suis
enfoncé jusqu’à
l’os
qui vient ceindre,
Qui vient ceindre ma
nuque, et ma
tête
conjoindre,
Conjoindre
étroitement l’un sur l’autre
réduits :
Réduits
tous mes
pensers
maintenant à
l’extrême,
À
l’extrême me vois, ma
face
toute blême,
Toute blême
fait voir et découvre le
fond,
Le
fond
de mes malheurs,
qui me rendent coulée,
Coulée en
languissant ma
vie
désolée,
Dans le sein
envieilli d’un
silence
profond.
Pour pleurer
à loisir
tout le
monde
je fuis,
Tout le
monde
je fuis pour pleurer et
me plaindre,
Et me plaindre tout
seul,
afin de ne rien craindre,
Ne rien craindre en mon
mal,
qui me tire d’ennuis :
Qui me
tire d’ennuis, malheureux,
où
je suis,
Où je suis
enfoncé jusqu’à
l’os
qui vient ceindre,
Qui vient ceindre ma
nuque,
et ma tête
conjoindre,
Conjoindre
étroitement l’un
sur l’autre
réduits :
Réduits
tous mes pensers
maintenant à
l’extrême,
À l’extrême
me vois,
ma face
toute blême,
Toute blême
fait voir et découvre le
fond,
Le
fond
de mes malheurs,
qui me rendent coulée,
Coulée en
languissant ma
vie
désolée,
Dans le sein
envieilli d’un
silence
profond.
En ligne le 28/10/24.
Dernière révision le 28/10/24.