Quand ie la voy parée de son
crépe,
Ie me reduy & reuoque en
memoire
La maiesté
de Polia rendue
Son Polyphile absent, religieuse:
Quand ie la voy marcher, il me souuient
Du port
constant
d’vne Semiramis:
Quand ie la voy, comme elle est touiours, chaste,
D’vne
prudente,
& pudente Lucrece
Quand ie la voy si belle & si
gaillarde,
Ie doute & crein que les dieus
immortels
N’en soient ialous, & rauir ne la facent:
Autre est ma
foy
& ma
perseuerance:
Car i’ose croire au
Ciel
si elle étoit,
Qu’ils la feroient pour moy çà bas
descendre.
Quand ie la voy parée de son
crépe,
Ie me reduy & reuoque en
memoire
La maiesté
de Polia rendue
Son Polyphile absent, religieuse:
Quand ie la voy marcher, il me souuient
Du port
constant
d’vne Semiramis:
Quand ie la voy, comme elle est touiours, chaste,
D’vne
prudente,
& pudente Lucrece
Quand ie la voy si belle & si
gaillarde,
Ie doute & crein que les dieus
immortels
N’en soient ialous, & rauir ne la facent:
Autre est ma
foy
& ma
perseuerance:
Car i’ose croire au
Ciel
si elle étoit,
Qu’ils la feroient pour moy çà bas
descendre.
En ligne le
12/07/19.
Dernière révision le 08/08/22.