Jean VATEL (v. 1550-1576 ?)
J’aime l’oiseau qui fait…
Paris, Mamert Patisson, 1601.

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textes de
Vatel

 


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(vers 1-8 → 12-14)

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J’Aime l’oiseau qui fait son plaisant deuil entendre,

Alors que le Printemps fait éclore les fleurs :
J’aime encore celui qui répand les douceurs
De son funèbre chant sur les eaux de Méandre.

J’aime l’unique oiseau qui renaît de sa cendre,
Des Colombes aussi me plaisent les ardeurs,
Et les feux amoureux qui vont brûlant leurs cœurs,
En ce mois où l’amour d’amour nous vient surprendre.

Mais je suis tant épris de la rare beauté
D’un Merle solitaire, à qui la liberté
A été du maillotsac de mailles pour enfermer un oiseau de proie au maillot asservie :

Que du gai Rossignol, et du Cygne à son tour,
| De | l’inconnu Phénix, et Colombes j’oublie
Le chant et la beauté, la merveille et l’amour.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

J’Aime l’oiseau qui fait son plaisant deuil entendre,

Alors que le Printemps fait éclore les fleurs :
J’aime encore celui qui répand les douceurs
De son funèbre chant sur les eaux de Méandre.

J’aime l’unique oiseau qui renaît de sa cendre,
Des Colombes aussi me plaisent les ardeurs,
Et les feux amoureux qui vont brûlant leurs cœurs,
En ce mois où l’amour d’amour nous vient surprendre.

Mais je suis tant épris de la rare beauté
D’un Merle solitaire, à qui la liberté
A été du maillotsac de mailles pour enfermer un oiseau de proie au maillot asservie :

Que du gai Rossignol, et du Cygne à son tour,
| De | l’inconnu Phénix, et Colombes j’oublie
Le chant et la beauté, la merveille et l’amour.

 

En ligne le 09/05/19.
Dernière révision le 06/09/23.