Hugues SALEL (1504-1553)
Ton doux regard…
Le Préam­bule des
innom­brables
Les Œuvres,
Paris, Étienne Roffet, 1540.
ouvrir sur Gallica : Dizains, f° 49r°.

A vne portant le dueil.
 

Ton doulx regard soubz cest habit de dueil,
A ie ne scay quelle vertu latente,
Car pour t’auoir gecté vn seul traict d’œil,
Ie m’esiouys, & soubdain ie me dueil,
Seur de l’amour, & doubteux en l’attente,
Ie me complains, & puis ie me contente,
Tost me console, & tost me desespere,
Et larmoyant souuent ie riz & chante,
Dont dire fault qu’en ta face plaisante
Gist mon malheur & fortune prospere.
 
 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

A vne portant le dueil.
 

Ton doulx regard ſoubz ceſt habit de dueil,
A ie ne ſcay quelle vertu latente,
Car pour t’auoir gecté vng ſeul traict d’œil,
Ie m’eſiouys, & ſoubdain ie me dueil,
Seur de l’amour, & doubteux en l’attente,
Ie me complains, & puis ie me contente,
Toſt me conſole, & toſt me deſeſpere,
Et larmoyant ſouuent ie riz & chante,
Dont dire fault qu’en ta face plaiſante
Giſt mon malheur & fortune proſpere.
 
 

 

En ligne le 22/11/22.
Dernière révision le 24/02/24.