NI
ce corail,
qui double se compasse,
Sur mainte perle
entée doublement,
Ni cette bouche
où vit fertilement
Un mont
d’odeurs
qui le Liban
surpasse,
Ni ce
bel
or
qui
frisé
s’entrelace
En mille nœuds
mignardés gayement,
Ni ces œillets
égalés uniment
Au blanc
des lis
encharnés dans sa
face,
Ni de ce
front
le beau
ciel
éclairci,
Ni le
double
arc
de ce
double
sourcil,
N’ont à la
mort
ma vie
abandonnée :
Seuls vos
beaux
yeux
(où le certain
archer,
Pour me tuer d’aguet se vint cacher)
Devant le soir
finissent ma journée.
Ni ce corail.) Toutes les autres beautés de sa dame ne l’émeuvent point, au prix de ses yeux. Ni ce corail.) Les lèvres. Sur mainte perle.) Il entend les dents. Le Liban.) Montagne de Syrie copieuse en arbres odoriférants. Ni ce bel or.) Le poil. Ni ces œillets.) Cette vermeille blancheur de la face. Le certain archer.) Amour. Devant le soir finissent ma journée.) Avancent ma mort. Imitation de Pétrarque.
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[texte modernisé]
[R]
En ligne le 20/06/13.
Dernière révision le 18/03/24.