CIel,
air,
et vents,
plains,
et monts
découverts,
Tertres
fourchus,
et forêts
verdoyantes,
Rivages
torts,
et sources
ondoyantes,
Taillis
rasés,
et vous bocages
verts,
Antres
moussus
à demi-front
ouverts,
Prés,
boutons, fleurs,
et herbes
rousoyantes,
Coteaux
vineux,
et plages
blondoyantes,
Gâtine,
Loir,
et vous mes
tristes
vers :
Puisqu’au partir,
rongé de
soin
et d’ire,
À ce
bel
œil,
l’Adieu
je n’ai su dire,
Qui près et loin me détient en
émoi :
Je vous suppli’,
Ciel,
air,
vents,
monts,
et plaines,
Taillis,
forêts,
rivages
et fontaines,
Antres,
prés,
fleurs,
dites-le lui pour moi.
Ciel,
air, et vents.) Contraint quelque fois de prendre
congé de sa dame, et n’ayant pas le
pouvoir de lui dire Adieu, il prie, toutes les choses
qu’il voit, de le lui dire en son nom.
Herbes rosoyantes.)
Les Latins disent Roscidæ,
ou rorulentæ.
Plages blondoyantes.)
Couvertes de blés
déjà mûrs.
____
[texte modernisé]
[R]
En ligne le
20/05/25.
Dernière révision le 20/05/25.