anaphore
de « ô »
(vers 1 à 9)
Ô
tête
heureuse
ou gît si
grand
cerveau,
Ô langue
heureuse
où croît cette
faconde,
Ô nez
heureux
dans qui ce musc
abonde,
Ô yeux
heureux
où gît ce
clair
flambeau,
Ô toi
heureuse
et trop
heureuse
peau
Qui as dans toi tout le plus
beau
du monde,
Ô pieds
heureux
qui par la terre
ronde
Portez sur vous un si
digne
fardeau,
Ô vous
heureux
tétins,
lieu
savoureux,
Par où liqueur
si suave
est passée
Qu’on en bruira partout à l’avenir,
Mais toi
heureux,
corps
heureux
des
heureux,
Qui dedans toi tiens cette
âme
enchâssée
Que l’univers ne saurait contenir.
Ô
tête
heureuse
ou gît si
grand
cerveau,
Ô langue
heureuse
où croît cette
faconde,
Ô nez
heureux
dans qui ce musc
abonde,
Ô yeux
heureux
où gît ce
clair
flambeau,
Ô toi
heureuse
et trop
heureuse
peau
Qui as dans toi tout le plus
beau
du monde,
Ô pieds
heureux
qui par la terre
ronde
Portez sur vous un si
digne
fardeau,
Ô vous
heureux
tétins,
lieu
savoureux,
Par où liqueur
si suave
est passée
Qu’on en bruira
partout à l’avenir,
Mais toi
heureux,
corps
heureux
des
heureux,
Qui dedans toi tiens cette
âme
enchâssée
Que l’univers ne
saurait contenir.
En ligne le
02/09/25.
Dernière révision le 02/09/25.