Beaux
Cheveux
mes
liens,
qui retenez mon âme
Sous vos appâts
dorés,
et qui me faites voir
Tout autant de prisons
qu’on peut apercevoir
En vous de filets
d’or
dont amour
fait sa trame.
Vous ombragez un
œil,
qui de sa
vive
flamme
Embraserait mon
cœur,
si vous pour y pourvoir
Ne lui donniez cette ombre,
et pour votre pouvoir
Ne serviez de nuage
au Soleil
qui m’enflamme.
Toutefois ses
rayons
perçant votre épaisseur
Sont entrés dans mes
yeux
pour passer dans mon cœur,
Où mon deuil
à présent fait de mes
pleurs
une onde,
Afin que ce
Soleil
qui va luire autre part,
Quittant mon horizon
par son
cruel départ,
Eût son couchant dans
l’eau
comme celui du monde.
Beaux
Cheveux
mes
liens,
qui retenez mon âme
Sous vos appâts
dorés,
et qui me faites voir
Tout autant de prisons
qu’on peut apercevoir
En vous de filets
d’or
dont amour
fait sa trame.
Vous ombragez un
œil,
qui de sa
vive
flamme
Embraserait mon
cœur,
si vous pour y pourvoir
Ne lui donniez cette ombre,
et pour votre pouvoir
Ne serviez de nuage
au Soleil
qui m’enflamme.
Toutefois ses
rayons
perçant votre épaisseur
Sont entrés dans mes
yeux
pour passer dans mon cœur,
Où mon deuil
à présent fait de mes
pleurs
une onde,
Afin que ce
Soleil
qui va luire autre part,
Quittant mon horizon
par son
cruel départ,
Eût son couchant dans
l’eau
comme celui du monde.
En ligne le
28/02/18.
Dernière révision le 11/11/22.