Les aureilles d’Amaranthe.
AVreilles
la nature
en coquillant qui gire
Vos
petits
ronds
voûtez
de long & de trauers,
Fait en vous vn dedale,
ou bien souuent ie pers
Le langage
amoureux
que pour vous ie soûpire.
O
portes
de l’esprit,
par où le
doux
Zephire
Fait entrer sur son aîle
& l’amour
& mes vers,
Chastes
chemins
du cœur
qui tousiours sont ouuers
Pour ouyr les discours d’vn
pudique
martire.
Aureilles
l’abregé de toutes les
beautez,
Petits
croissans
d’amour,
accroissez les bontez
De ma chere Amaranthe, afin qu’elle
m’allege.
Mais quoy par vos
faueurs
pourrois-ie la toucher?
Ma voix
qui n’est que
feu
n’ose vous aprocher,
Pource que vous auez la
blancheur
de la neige.
Les aureilles d’Amaranthe.
AVreilles
la nature
en coquillant qui gire
Vos
petits
ronds
voûtez
de long & de trauers,
Fait en vous vn dedale,
ou bien souuent ie pers
Le langage
amoureux
que pour vous ie soûpire.
O
portes
de l’esprit,
par où le
doux
Zephire
Fait entrer sur son aîle
& l’amour
& mes vers,
Chastes
chemins
du cœur
qui tousiours sont ouuers
Pour ouyr les discours d’vn
pudique
martire.
Aureilles
l’abregé de toutes les
beautez,
Petits
croissans
d’amour,
accroissez les bontez
De ma chere Amaranthe, afin qu’elle
m’allege.
Mais quoy par vos
faueurs
pourrois-ie la toucher?
Ma voix
qui n’est que
feu
n’ose vous aprocher,
Pource que vous auez la
blancheur
de la neige.
En ligne le
17/11/17.
Dernière révision le 21/04/21.