Oreilles la nature en coquillant qui gire
Vos petits ronds voûtés de long et de travers
Fait en vous un dédale,
où bien souvent je perds
Le langage amoureux
[…] Pierre de Marbeuf, écuyer, sieur d’Ymare et de Sahurs en partie, naquit en 1596 du mariage de François de Marbeuf et de Catherine Helloin. Il était de noblesse assez récente, son grand-père Pierre de Marbeuf ayant été anobli en mai 1581 par Henri III, pour ses bons services et faits d’armes. Il fit ses études au collège de La Flèche dont il nous a laissé une description poétique, et fut ainsi le condisciple de Descartes, né comme lui en 1596. Nous le trouvons ensuite à Orléans, où il étudia le droit, et qu’il quitta en 1619 pour suivre à Paris une jeune fille dont il était épris et qu’il a chanté sous le nom d’Hélène.
Entre temps il avait publié son Psalterion chrestien, 1618, un poème sur le mariage de Christine de France, sœur de Louis XIII, avec Victor-Amédée de Savoie, 1619, et présenté plusieurs pièces au concours des Palinods de Rouen ; en 1617, il emporta la tour pour ses stances intitulées l’Anathomie de l’œil, en 1618, l’étoile pour une épigramme latine, et, en 1620, le miroir pour l’ode intitulée le Narcisse.
[…]
Alexandre HÉRON
Reccueil des Vers de Pierre de Marbeuf
Rouen, 1897, Introduction, p. X
[Gallica, NUMM-118331_PDF_7].
Vermillon merveilleux,
blanches égalités,
Belles dents, petits dés
Liens
Étude en ligne
* On peut lire, d’Henry Lafay, Pierre de Marbeuf et la nouvelle poésie de 1620, étude parue dans les Annales de Normandie, n° 14, 1982. pp. 47-58, en ligne sur Persée, portail de publication électronique de revues scientifiques en sciences humaines et sociales.
Mon tombeau n’aura pas
une autre couverture
Que du marbre qu’on voit
qui blanchit votre sein
En ligne le 11/03/12.
Dernière révision le 15/04/19.