TOujours ne se voit pas
de l’Océan
fâché
Les freins
dedans sa bouche
écumer de
colère,
Toujours du Nord et Sud en leur souffle
contraire
L’effort
ne s’entrechoque en la
mer
délâché.
Jupin
toujours ne tonne :
et le ciel
débauché
Ne nous brûle à tous
coups
de sa
flamme
adversaire :
Mais toujours de mes sens le
discord
persévère,
Et est après ma
chair
mon esprit
empêché.
À maîtriser ses sens
plus ma raison
s’efforce,
Contre l’esprit
vainqueur
plus ma chair
se renforce :
Se guerroyant sans cesse en moi et contre moi.
Mais si je les puis vaincre
éteignant cette
guerre,
Je ferai plus
qu’Hercul’
qui les monstres
atterre :
Il n’y a rien si fort que qui est
Roi
de soi.
TOujours
ne se voit pas de l’Océan
fâché
Les freins
dedans sa bouche
écumer de
colère,
Toujours du Nord et Sud en leur souffle
contraire
L’effort
ne s’entrechoque
en la mer
délâché.
Jupin
toujours ne tonne :
et le ciel
débauché
Ne nous brûle à tous
coups
de sa
flamme
adversaire :
Mais toujours de mes sens le
discord
persévère,
Et est après ma
chair
mon esprit
empêché.
À maîtriser ses sens
plus ma raison
s’efforce,
Contre l’esprit
vainqueur
plus ma chair
se renforce :
Se guerroyant sans cesse en moi et contre moi.
Mais si je les puis vaincre
éteignant cette
guerre,
Je ferai plus qu’Hercul’
qui les monstres
atterre :
Il n’y a rien si
fort que qui est
Roi
de soi.
En ligne le
05/05/24.
Dernière révision le 27/11/24.