QUand
ma mère
en ses flancs
fort
grosse
me portait
Elle s’enquit aux Dieux quel
Enfant
y était,
Un
Fils,
lui dit Phébus,
ains dit
Mars
une Fille,
Ainçois ni l’un,
ni l’autre, a dit
Junon
subtile :
Or advint que naissant à mon terme
préfix
Hermaphrodite fus ensemble
Fille
et Fils.
Ma
mère
s’enquérant avec non moindre
envie
Aussi bien de ma mort
qu’elle avait de ma
vie
Par
armes
périra, dit Junon,
ains pendu
Sera plutôt, dit
Mars,
ainçois aux
eaux
rendu
Se noiera, dit Phébus,
or voulut l’aventure
Que le sort
d’un chacun fût
véritable
augure.
Un
arbre
ombrait les eaux.
J’y monte, étant monté
Me tombe mon
épée
étant à mon
côté.
Je
tombe après dessus, aux
branches
mon pied
reste,
Et au
fleuve
coulant
se va plongeant ma
tête,
Ainsi je remportai
fille, fils, ou tous
deux
Mort
des
armes, des
eaux, et du
gibet
hideux.
QUand
ma mère
en ses flancs
fort
grosse
me portait
Elle s’enquit aux
Dieux quel Enfant
y était,
Un
Fils, lui dit
Phébus, ains
dit Mars
une Fille,
Ainçois ni
l’un, ni l’autre, a dit
Junon
subtile :
Or advint que naissant à mon terme
préfix
Hermaphrodite fus ensemble
Fille
et Fils.
Ma
mère
s’enquérant
avec non moindre
envie
Aussi bien de ma mort
qu’elle avait de
ma vie
Par
armes
périra,
dit Junon, ains
pendu
Sera plutôt, dit
Mars, ainçois
aux eaux
rendu
Se noiera,
dit Phébus, or voulut
l’aventure
Que le sort
d’un chacun
fût
véritable
augure.
Un
arbre
ombrait les eaux.
J’y
monte,
étant monté
Me tombe mon
épée
étant à mon
côté.
Je
tombe après dessus,
aux
branches
mon pied
reste,
Et au
fleuve
coulant
se va plongeant ma
tête,
Ainsi je remportai
fille, fils, ou
tous deux
Mort
des
armes, des
eaux, et
du
gibet
hideux.
En ligne le
04/10/24.
Dernière révision le 04/10/24.