Mon
âge,
ô Dieu,
à la rose
ressemble,
Qui se montrant excellente au
matin
Sur son rosier,
est faite le butin,
De quelque main,
qui un bouquet
assemble.
Sa
vie
aussi, est d’un
jour,
ce me semble :
Le lendemain elle tend au déclin.
Puis le soleil
dessus son chef
enclin,
En demi-jour
toute vigueur
lui emble.
Tout mon
beau
lustre
est d’un jour
seulement.
La mort
accourt, qui ne craint nullement,
Me retrancher des épines
du monde.
Rose,
apprends-moi de toujours méditer,
Qu’en moins de rien, il faudra tout quitter :
Et que fol est qui ès
heures
se fonde.
Mon
âge,
ô Dieu,
à la rose
ressemble,
Qui se montrant excellente au
matin
Sur son rosier,
est faite le butin,
De quelque main,
qui un bouquet
assemble.
Sa
vie
aussi, est d’un
jour,
ce me semble :
Le lendemain elle tend au déclin.
Puis le soleil
dessus son chef
enclin,
En demi-jour
toute vigueur
lui emble.
Tout mon
beau
lustre
est d’un jour
seulement.
La mort
accourt, qui ne craint nullement,
Me retrancher des épines
du monde.
Rose,
apprends-moi de toujours méditer,
Qu’en moins de rien, il faudra tout quitter :
Et que fol est qui ès
heures
se fonde.
En ligne le
25/01/15.
Dernière révision le 09/05/21.