[…]
Philippes.
Le temps
modère tout. Cornélie.
La saison
ne modère
De mon esprit
dolent
l’immuable
misère.
Plutôt
dedans la mer les animaux
paîtront,
Et
les Poissons flottants
sur la terre naîtront :
Plutôt
le clair Soleil ne
luira plus au monde,
Que mon mal
se relâche et ma
peine
féconde.
Ma tristesse
est un roc,
qui durant les chaleurs,
Produit comme en hiver
une source
de pleurs,
Qui ne s’épuise point : car bien
qu’à
grand’
secousse
Un Auton de soupirs
de l’estomac
je pousse,
Ardent
comme une braise, encor ce
chaud
venteux
Ne saurait dessécher mes
yeux
toujours
moiteux.
[…]
[…]
Philippes.
Le temps
modère tout. Cornélie.
La saison
ne modère
De mon esprit
dolent
l’immuable
misère.
Plutôt
dedans la mer les animaux
paîtront,
Et
les Poissons flottants
sur la terre naîtront :
Plutôt
le clair Soleil ne
luira plus au monde,
Que mon mal
se relâche et ma
peine
féconde.
Ma tristesse
est un roc,
qui durant les chaleurs,
Produit comme en hiver
une source
de pleurs,
Qui ne s’épuise point : car bien
qu’à
grand’
secousse
Un Auton de soupirs
de l’estomac
je pousse,
Ardent
comme une braise, encor ce
chaud
venteux
Ne saurait dessécher mes
yeux
toujours
moiteux.
[…]
Texte en ligne le 17/05/21.
Dernière révision le 07/03/23.