La Bouche. 2.
Bouche,
riche
cité,
qui divinement
close
De deux murs
corallins
rondement
compassés,
Effaçant tous
rubis
au pur
or
enchâssés,
Renferme les trésors
qu’ore emboucher je n’ose.
Ô de deux
rangs
perleux
mignarde
Bouche
enclose !
Par l’oreille
attirant les
cœurs
de roc
forcés,
Ô
suave
fiole,
où fleurent dispersés
Les
précieux
parfums
parfumés
d’eau
de rose.
Ô
bouche
de Sirène,
en qui gît le pouvoir
De faire que Jupin
face des
cieux
pleuvoir
Une manne
sucrée !
Hé, débouche-toi,
Bouche,
Ne crains que débouchant tes
trésors
resserrés,
Je butine ton or :
Car qui dans toi s’embouche,
Bouche,
il bouche en ton clos
ses
esprits
égarés.
La Bouche. 2.
Bouche,
riche
cité,
qui divinement
close
De deux murs
corallins
rondement
compassés,
Effaçant tous
rubis
au pur
or
enchâssés,
Renferme les trésors
qu’ore emboucher je n’ose.
Ô de deux
rangs
perleux
mignarde
Bouche
enclose !
Par l’oreille
attirant les
cœurs
de roc
forcés,
Ô
suave
fiole,
où fleurent dispersés
Les
précieux
parfums
parfumés
d’eau
de rose.
Ô
bouche
de Sirène,
en qui gît le pouvoir
De faire que Jupin
face des
cieux
pleuvoir
Une manne
sucrée !
Hé, débouche-toi,
Bouche,
Ne crains que débouchant tes
trésors
resserrés,
Je butine ton or :
Car qui dans toi s’embouche,
Bouche,
il bouche en ton clos
ses
esprits
égarés.
En ligne le
02/02/20.
Dernière révision le 05/08/22.