[…]
Le
vent
d’Austre
qui rompt de sa
meuglante
haleine
Les rameaux
des forêts,
qui de l’humide
plaine
Fait mille monts,
et vaux :
qui baisse,
audacieux,
Les pointes
qui par trop s’avoisinent des
Cieux.
L’odorante
vapeur
que la rose
soupire,
Tandis que les soupirs
d’un
amoureux
Zéphyre
Émaillent la
campagne :
et que, pour plaire aux Cieux,
La Terre
se revêt d’un
habit
précieux.
Les
discordants
accords
que produit une Lyre,
Ne peuvent être vus : mais celui se peut dire
Sans nez,
oreille,
chair,
qui ne flaire,
oit, et
sent
L’odeur, le
son, le
choc, des
fleurs, du
luth, du
vent.
[…]
[…]
Le
vent
d’Austre
qui rompt de sa
meuglante
haleine
Les rameaux
des forêts,
qui de l’humide
plaine
Fait mille monts,
et vaux :
qui baisse,
audacieux,
Les pointes
qui par trop s’avoisinent des
Cieux.
L’odorante
vapeur
que la rose
soupire,
Tandis que les soupirs
d’un
amoureux
Zéphyre
Émaillent la
campagne :
et que, pour plaire aux Cieux,
La Terre
se revêt d’un
habit
précieux.
Les
discordants
accords
que produit une Lyre,
Ne peuvent être vus : mais celui se peut dire
Sans nez,
oreille,
chair,
qui ne flaire,
oit, et
sent
L’odeur, le
son, le
choc, des
fleurs, du
luth, du
vent.
[…]
En ligne le
21/12/21.
Extrait modifié le 11/06/22.
Dernière révision le 11/06/22.