[…]
Quand je vois les
torrents
qui des roches
descendent,
Et d’un cours
furieux
en bruyant se répandent,
Ils me font souvenir de mes
pleurs
abondants,
Et dis en soupirant : Toutes ces
eaux
ensemble,
Ni tout ce que la
mer
de rivières
assemble,
N’éteindraient pas le
feu
qui m’embrase au dedans.
J’ai mille autres
pensers,
et mille et mille et mille,
Qui font qu’incessamment mon
esprit
se distille :
Mais cesse, ô ma
chanson,
vainement tu prétends :
Compte plutôt la
nuit
les troupes
étoilées,
Le gravier
et les flots
des campagnes
salées,
Les fruitages
d’Automne,
et les fleurs
du Printemps.
[…]
Quand je vois les
torrents
qui des roches
descendent,
Et d’un cours
furieux
en bruyant se répandent,
Ils me font souvenir de mes
pleurs
abondants,
Et dis en soupirant : Toutes ces
eaux
ensemble,
Ni tout ce que la
mer
de rivières
assemble,
N’éteindraient pas le
feu
qui m’embrase au dedans.
J’ai mille autres
pensers,
et mille et mille et mille,
Qui font qu’incessamment mon
esprit
se distille :
Mais cesse, ô ma
chanson,
vainement tu prétends :
Compte plutôt la
nuit
les troupes
étoilées,
Le gravier
et les flots
des campagnes
salées,
Les fruitages
d’Automne,
et les fleurs
du Printemps..
En ligne le
11/12/22,
Dernière révision le 11/12/22.