B
QUi
voudrait résister à la
puissance
tienne
Doux
enfant
de la nuit,
il lui faudrait aux dieux
S’égaler tout à fait,
écheler leurs
hauts
cieux,
Et de leur
doux
Nectar
humer la coupe
pleine :
Mais garde le
tonnerre
au fils
de Dindymène,
Garde le traitement
qu’eurent les
factieux
Qui mont
sur mont
monté,
(forfait
audacieux)
Rougirent de leur
sang
la motte
Pélienne
Mieux vaut donc faire
joug,
et ne point résister,
Sommeil,
à ton effort,
de peur
de t’irriter,
Et n’en remporter rien que
repentir
et peine :
Mais,
Sommeil,
je te pri’ ne te courrouce point,
Et dispense mes yeux
en ce seul petit point,
Car ma
douce
fureur
cette nuit
me démène.
B
QUi
voudrait résister à la
puissance
tienne
Doux
enfant
de la nuit,
il lui faudrait aux dieux
S’égaler tout à fait,
écheler leurs
hauts
cieux,
Et de leur
doux
Nectar
humer la coupe
pleine :
Mais garde le
tonnerre
au fils
de Dindymène,
Garde le traitement
qu’eurent les
factieux
Qui mont
sur mont
monté, (forfait
audacieux)
Rougirent de leur
sang
la motte
Pélienne
Mieux vaut donc faire
joug,
et ne point résister,
Sommeil,
à ton effort,
de peur
de t’irriter,
Et n’en remporter rien que
repentir
et peine :
Mais,
Sommeil,
je te pri’ ne te courrouce point,
Et dispense mes yeux
en ce seul petit point,
Car ma
douce
fureur
cette nuit
me démène.
En ligne le
31/12/22.
Dernière révision le 31/12/22.