René BRETONNAYAU (?-?)
Comme qui sûr et loin…
Paris, Abel L’Angelier, 1583.

COmme qui sûr et loin regarde une tourmente

Balançant une nef sur les flots orageux,
Comme qui des plus grands voit les tragiques jeux,
Que le docte Garnier aux Français représente :

Encor que l’un ni l’autre il n’éprouve et ne sente,
pourtantSi ne les doit-il voir que les larmes aux yeux,
Et les soupirs au cœur : que vous fassiez, ô Dieux,
Que tel orage ou rage au loin de moi s’absente.

Et pourtantsi les doit encor de loin encourager,
Et sûr par cris et vœux les tirer du danger,
En leur montrant le port, des mains et de la tête.

Ainsi moi qui contemple et qui plains votre mal,
Du port je vous fais signe allumant le fanal,
Pour vous faire écarter la Colique tempête.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

COmme qui sûr et loin regarde une tourmente

Balançant une nef sur les flots orageux,
Comme qui des plus grands voit les tragiques jeux,
Que le docte Garnier aux Français représente :

Encor que lun ni lautre il néprouve et ne sente,
pourtantSi ne les doit-il voir que les larmes aux yeux,
Et les soupirs au cœur : que vous fassiez, ô Dieux,
Que tel orage ou rage au loin de moi sabsente.

Et pourtantsi les doit encor de loin encourager,
Et sûr par cris et vœux les tirer du danger,
En leur montrant le port, des mains et de la tête.

Ainsi moi qui contemple et qui plains votre mal,
Du port je vous fais signe allumant le fanal,
Pour vous faire écarter la Colique tempête.

 

En ligne le 08/01/24.
Dernière révision le 27/11/24.