Madame avant que la
Parque
meurtrière
Vienne trancher la trame de vos
ans,
Cueillez les fleurs
de votre
beau
printemps,
Et contre Amour
ne soyez point si fière.
Après la
mort,
ô ma
douce
guerrière,
On ne sent plus les
brasiers
doux-cuisants
De Cupidon :
et les ébats
plaisants
De Vénus
sont tous laissés en arrière.
Doncques tandis que vous avez
loisir,
Et le temps
propre à prendre du
plaisir,
Et que votre âge
à l’amour
vous convie :
Chassez bien loin de vous la
cruauté,
Et connaissant ma
ferme
loyauté,
Faisons ensemble une
amoureuse
vie.
Madame avant que la
Parque
meurtrière
Vienne trancher la trame de vos
ans,
Cueillez les fleurs
de votre
beau
printemps,
Et contre Amour
ne soyez point si fière.
Après la
mort, ô ma
douce
guerrière,
On ne sent plus les
brasiers
doux-cuisants
De Cupidon :
et les ébats
plaisants
De Vénus
sont tous laissés en arrière.
Doncques tandis que vous avez
loisir,
Et le temps
propre à prendre du
plaisir,
Et que votre âge
à l’amour
vous convie :
Chassez bien loin de vous la
cruauté,
Et connaissant ma
ferme
loyauté,
Faisons ensemble une
amoureuse
vie.
En ligne le
07/10/21.
Dernière révision le 10/10/24.