Fusse-ie au fonds
du sablon
plus bruslant
Qui sous le chaud
boüille au sein
de la terre;
Fusse-ie au pays
ou l’onde
se resserre
Sous la rigueur
du froid
plus
violant.
Fusse-ie encor ou
le Soleil
roulant
Son char,
tempere & l’vne & l’autre
guerre;
Ou le
beau
temps
ses fleurettes
desserre
Au doux
zephyr
par le monde
volant.
Fusse-ie la
ou le iour
plonge és flots;
Fusse-ie ou
l’aube
apres vn
doux
repos
Auec Tithon,
de ses
beaux
doigts
de roses
Ouure au
Soleil
les portes
du Leuant,
I’auray tousiours de mes
yeux
au deuant
Tes
grands
bontez
& dans mon ame
encloses.
Fuſſe-ie au fonds
du ſablon
plus
bruſlant
Qui ſous le chaud
boüille au ſein
de la terre;
Fuſſe-ie au pays ou l’onde ſe
reſſerre
Sous la rigueur
du froid
plus
violant.
Fuße-ie encor ou
le Soleil
roulant
Son char,
tempere & l’vne
& l’autre
guerre;
Ou le
beau
temps
ſes fleurettes
deſſerre
Au doux
zephyr
par le monde
volant.
Fuſſe-ie la
ou le iour
plonge és flots;
Fuſſe-ie ou l’aube
apres vn
doux
repos
Auec Tithon, de ſes
beaux
doigts
de roſes
Ouure au
Soleil
les portes
du Leuant,
I’auray touſiours
de mes yeux
au deuant
Tes
grands
bontez
& dans mon ame
encloſes.
En ligne le
13/12/25.
Dernière révision le 13/12/25.