««« Iris »»»

« Iris » dans :
Blan­chon
1583
~ À tant de fleurs…
Claude Gar­nier
1609
~ Qui peut nom­brer…

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¶ « l’arc d’Iris » (Blanchon) : l’arc-en-ciel
 

Iris. Thau­man­tide, bi­gar­rée, nua­geuse, aé­rienne, co­lo­rée, hu­mide, va­riable, pein­tu­rée, ju­no­nienne, pré­sa­gieuse, lé­gère, cour­bée, su­bite, nu­bi­leuse ou né­bu­leuse, mes­sa­gère de Junon.

Iris, ainsi que content les poètes, fut fille de Thau­mante et mes­sa­gère de Junon. À la véri­té ce n’est autre chose que l’Arc-en-ciel, lequel se fait en l’air par une réver­bé­ra­tion des rayons du soleil contre la nue. Or enten­dant l’air par Junon, et disant Iris être sa mes­sa­gère, ils veulent signi­fier qu’elle pré­sage la pluie.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 139v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_285]
(texte modernisé).


 

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Iris. Thau­man­tide, bi­gar­ree, nua­geuse, aë­rienne, co­lo­ree, hu­mide, va­riable, pein­tu­ree, iu­no­nienne, pre­sa­gieuse, le­gere, cour­bee, su­bite, nu­bi­leuse ou nebu­leuse, mes­sa­gere de Iunon.

Iris, ainsi que content les poetes, fut fille de Thau­mante & mes­sa­gere de Iunon. A la véri­té ce n’est autre chose que l’Arc-en-ciel, lequel se fait en l’air par vne reuer­be­ra­tion des raïons du soleil contre la nuë. Or enten­dans l’air par Iunon, & disans Iris estre sa mes­sa­gere, ils veulent signi­fier qu’elle pre­sage la pluie.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 139v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_285]
(texte original).