Doncques il sera vrai qu’un
Bâtard
médisant
En qui l’art
tout contraint, erre sans la
nature,
À donner aux
grands
Rois
un los
qui toujours dure,
Sera par un Ronsard
estimé suffisant ?
Le
Tibre
aille son cours contremont conduisant,
L’agneau
parmi les loups prenne
sa nourriture,
Et
le jour plus luisant
devienne nuit obscure,
Et la plus noire nuit
devienne jour luisant.
Les
oiseaux
désormais habitent aux fontaines,
Et
désormais aux champs habitent les baleines,
Et
tout partout encor se change en l’univers,
Le
feu,
la terre,
l’air,
et les ondes marines,
Puisqu’il est vrai,
BELLAY,
qu’un Bâtard
si pervers,
Ronsard
a mis au rang
des personnes
divines.
Doncques il sera vrai qu’un
Bâtard
médisant
En qui l’art
tout contraint, erre sans la
nature,
À donner aux
grands
Rois
un los
qui toujours dure,
Sera par un Ronsard
estimé suffisant ?
Le
Tibre
aille son cours contremont conduisant,
L’agneau
parmi les loups prenne
sa nourriture,
Et
le jour plus luisant
devienne nuit obscure,
Et la plus noire nuit
devienne jour luisant.
Les
oiseaux
désormais habitent aux fontaines,
Et
désormais aux champs habitent les baleines,
Et
tout partout encor se change en l’univers,
Le
feu,
la terre,
l’air,
et les ondes marines,
Puisqu’il est vrai,
BELLAY,
qu’un Bâtard
si pervers,
Ronsard
a mis au rang
des personnes
divines.
En ligne le 23/07/21.
Dernière révision le 04/10/21.