Maîtresse,
je voudrais,
je voudrais bien
décrire,
Décrire bien
le
mal,
le
mal
que j’ai pour toi,
Pour toi
j’endure tant,
j’endure tant
d’émoi,
Qu’à la fin tu prendrais
pitié
de mon martyre.
Je fais bien quelquefois,
quelquefois
à ma
lyre,
À ma
lyre
chanter,
chanter
quelle est ma
foi,
Quelle est ma
foi,
hélas !
hélas ! mais
je ne vois,
Comme dire mon mal,
car il ne se peut dire.
Si tu savais
Amour,
l’amour
dont je suis plein,
Dont je suis plein,
hélas ! tu ne voudrais qu’en vain
J’aimasse si longtemps les
beautés
de sa face.
Mais il semble à
la voir, à
la voir que tu veux,
Que tu veux ignorer le
mal
dont je me deulx,
Afin que pour guérir en aimant je trépasse.
Maîtresse, je
voudrais,
je voudrais bien
décrire,
Décrire bien
le
mal, le
mal
que j’ai
pour toi,
Pour toi
j’endure
tant,
j’endure
tant d’émoi,
Qu’à
la fin tu prendrais
pitié
de mon martyre.
Je fais bien
quelquefois, quelquefois
à ma
lyre,
À ma
lyre
chanter, chanter
quelle est
ma foi,
Quelle est ma
foi, hélas !
hélas ! mais
je ne vois,
Comme dire mon mal, car il ne se peut dire.
Si tu savais
Amour, l’amour
dont je suis plein,
Dont je suis plein,
hélas ! tu ne voudrais qu’en
vain
J’aimasse si
longtemps les beautés
de sa face.
Mais il semble à
la voir,
à la voir
que tu
veux,
Que tu veux ignorer le
mal
dont je me deulx,
Afin que pour guérir en aimant je trépasse.
En ligne le 28/10/24.
Dernière révision le 29/10/24.