L’Éternel
qui sans jours
a fait des jours
le nombre,
S’est lui-même enfermé dans un nombre de
jours,
Qui bornent par les ans
de son âge
le cours,
Qui court comme d’un
homme
à la mort
noire
et
sombre.
L’Éternel franc de
mort,
d’un
fier
mortel
encombre
Se laisse par la mort
étreindre sans
secours :
Mais sa mort
est la mort
de la mort,
qui toujours
Retenait sans sa mort,
mon esprit
sous son ombre.
Cet Éternel est
Christ,
de Christine l’époux,
De Christine
amoureux,
de Christine
jaloux,
Qui ne rechante rien que Christine, Christine :
Je suis Christine aussi, qui courbe sous
sa Loi,
Lui ayant engagé le
trésor
de ma Foi,
Appelant Christ,
et Christ,
d’une voix
argentine.
L’Éternel
qui sans jours
a fait des jours
le nombre,
S’est
lui-même enfermé dans un nombre de
jours,
Qui bornent par les ans
de son âge
le cours,
Qui court comme d’un
homme
à la mort
noire
et
sombre.
L’Éternel
franc de mort,
d’un
fier
mortel
encombre
Se laisse par la mort
étreindre sans
secours :
Mais sa mort
est la mort
de la mort, qui toujours
Retenait sans sa mort,
mon esprit
sous son ombre.
Cet Éternel est
Christ, de Christine l’époux,
De Christine
amoureux, de Christine
jaloux,
Qui ne rechante rien que Christine,
Christine :
Je suis Christine
aussi, qui courbe sous
sa Loi,
Lui ayant engagé le
trésor
de ma Foi,
Appelant Christ,
et Christ,
d’une
voix
argentine.
En ligne le
12/06/05.
Dernière révision le 15/12/24.