[…]
Nourrice.
Pourquoi pour le péché
de quelqu’une de nous,
Qui a pu s’oublier, toutes nous
blâmez-vous ?
Hippolyte.
Je ne sais pourquoi c’est,
toutes je les déteste,
Je les ai en horreur
plus que je n’ai la
peste :
Soit raison,
soit fureur,
soit tout ce qu’on voudra,
Jamais de les aimer vouloir ne me prendra.
Plutôt
le feu naîtra
dans la mer
écumeuse,
Plutôt
sera le jour,
une nuit
ténébreuse,
Plutôt
notre Soleil commencera
son cours
À la mer Espagnole, où se cachent nos jours,
Et
plutôt sera l’Aigle
aux Pigeons sociable,
Que je serve une femme,
esclave
misérable.
[…]
[…]
Nourrice.
Pourquoi pour le
péché
de quelqu’une de nous,
Qui a pu
s’oublier, toutes nous blâmez-vous ?
Hippolyte.
Je ne sais pourquoi
c’est, toutes je les déteste,
Je les ai en
horreur
plus que je n’ai la
peste :
Soit
raison,
soit fureur,
soit tout ce qu’on voudra,
Jamais de les aimer
vouloir ne me prendra.
Plutôt le
feu naîtra
dans la mer
écumeuse,
Plutôt sera le
jour, une
nuit
ténébreuse,
Plutôt notre
Soleil
commencera son cours
À la mer
Espagnole, où se
cachent nos jours,
Et plutôt sera
l’Aigle
aux Pigeons sociable,
Que je serve une
femme,
esclave
misérable.
[…]
En ligne le 25/06/21.
Dernière révision le 22/02/23.