««« Circe »»»

« Circe » dans :
Expil­ly
1596
~ Autant que l’Océan…
Claude Gar­nier
1604
~ [Les sablons de Thé­tis…

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* Circe : Circé
voir aussi
« Circé » selon
# Martin, 1544.
 

Circe. Enchan­te­resse, docte, enfant du Soleil, belle, vé­né­neuse, ti­ta­nienne, sor­cière, trom­peuse ou trom­pe­resse, ma­gi­cienne, chan­te­resse, phé­bé­anne, putas­sière, im­pu­dique.

Circe fille du Soleil et de Perse nymphe, demeu­rant sur la côte d’Ita­lie fut gran­de­ment renom­mée pour ses en­chan­te­ments : Et croit-on que par le moyen de cer­tain gâteau qu’elle bail­lait à man­ger, et du vin qu’elle mixtion­nait, elle muât les hommes les frap­pant de sa hous­sine en tels ani­maux que bon lui sem­blait. De fait, Ulysse après la défaite de Troie, ayant envoyé quel­ques-uns de ses com­pa­gnons vers elle, les­dits com­pa­gnons furent chan­gés en porcs fors Eury­loque leur conduc­teur, qui fuyant échap­pa cette mé­sa­ven­ture. Les autres disent que c’était une putain de si excel­lente beau­té, qu’elle inci­tait à pail­lar­dise tous ceux qui la voyaient.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 61v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_129]
(texte modernisé).

[Voir aussi Scylle et Alcine, Médée.]


 

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Jean MARTIN, 1544.
 

Circe fut fille du Soleil et de la Nymphe Persa. Elle se tenait près de Gaiete au royaume de Naples : et là exer­çant l’art de sor­ti­lèges et enchan­te­ments, conver­tit les com­pa­gnons d’Ulysse en pour­ceaux et autres bêtes. Voyez le XIVe de la Méta­mor­phose.

Jean MARTIN, L’Arcadie de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français, 1544, « Exposi­tion de plu­sieurs mots conte­nus en ce livre, dont l’intelli­gence n’est commune », f° 119v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_238]
(texte modernisé).


 

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Circe. Enchan­te­resse, docte, enfant du Soleil, belle, ve­ne­neuse, ti­ta­nienne, sor­ciere, trom­peuse ou trom­pe­resse, ma­gi­cienne, chan­te­resse, phe­be­anne, putas­siere, im­pu­dique.

Circe fille du Soleil & de Perse nymphe, demeu­rante sur la coste d’Ita­lie fut gran­de­ment renom­mee pour ses en­chan­te­mens : Et croit on que par le moien de cer­tain gas­teau qu’elle bail­loit à man­ger, & du vin qu’elle mis­tion­noit, elle muast les hommes les frap­pant de sa hous­sine en tels ani­maus que bon lui sem­bloit. De fait, Vlysse apres la deffaite de Troïe, aiant enuoié quel­ques vns de ses com­pa­gnons vers elle, les­dits com­pa­gnons furent chan­gés en porcs fors Eury­loch leur conduc­teur, qui fuïant eschap­pa ceste mes-aduen­ture. Les autres disent que c’estoit vne putain de si excel­lente beau­té, qu’elle inci­toit à pail­lar­dise tous ceux qui la voioient.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 61v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_129]
(texte original).

[Voir aussi Scylle et Alcine, Medee.]



 

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Iehan MARTIN, 1544.
 

Circe fut fille du Soleil & de la Nymphe Persa. Elle se tenoit pres de Gaiete au royaume de Naples: & la exer­ceant l’art de sor­ti­lèges & enchan­te­mens, conuer­tit les com­pa­gnons d’Vlysses en por­ceaux et autres bestes. Voyez le XIIII. de la Meta.

Iehan MARTIN, L’Arcadie de Messire Iaques Sannazar,
mise d’Italien en Francoys, 1544, « Exposi­tion de plu­sieurs motz conte­nuz en ce liure, dont l’intelli­gence n’est commune », f° 119v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_238]
(texte original).



 

Liens

* On peut voir plu­sieurs gra­vures repré­sen­tant Circé sur le site du Los Angeles County Museum of Art.

Liens valides au 04/12/24.