Circe. Enchanteresse, docte, enfant du Soleil, belle, vénéneuse, titanienne, sorcière, trompeuse ou tromperesse, magicienne, chanteresse, phébéanne, putassière, impudique.
Circe fille du Soleil et de Perse nymphe, demeurant sur la côte d’Italie fut grandement renommée pour ses enchantements : Et croit-on que par le moyen de certain gâteau qu’elle baillait à manger, et du vin qu’elle mixtionnait, elle muât les hommes les frappant de sa houssine en tels animaux que bon lui semblait. De fait, Ulysse après la défaite de Troie, ayant envoyé quelques-uns de ses compagnons vers elle, lesdits compagnons furent changés en porcs fors Euryloque leur conducteur, qui fuyant échappa cette mésaventure. Les autres disent que c’était une putain de si excellente beauté, qu’elle incitait à paillardise tous ceux qui la voyaient.
Maurice de LA PORTE, Les
Épithètes, 1571,
f° 61v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_129]
(texte modernisé).
[Voir aussi Scylle et Alcine, Médée.]
Circe fut fille du Soleil et de la Nymphe Persa. Elle se tenait près de Gaiete au royaume de Naples : et là exerçant l’art de sortilèges et enchantements, convertit les compagnons d’Ulysse en pourceaux et autres bêtes. Voyez le XIVe de la Métamorphose.
Jean MARTIN, L’Arcadie
de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français,
1544, « Exposition de
plusieurs mots contenus en ce livre, dont
l’intelligence n’est
commune », f° 119v° [Gallica,
NUMM-110564, PDF_238]
(texte modernisé).
Circe. Enchanteresse, docte, enfant du Soleil, belle, veneneuse, titanienne, sorciere, trompeuse ou tromperesse, magicienne, chanteresse, phebeanne, putassiere, impudique.
Circe fille du Soleil & de Perse nymphe, demeurante sur la coste d’Italie fut grandement renommee pour ses enchantemens : Et croit on que par le moien de certain gasteau qu’elle bailloit à manger, & du vin qu’elle mistionnoit, elle muast les hommes les frappant de sa houssine en tels animaus que bon lui sembloit. De fait, Vlysse apres la deffaite de Troïe, aiant enuoié quelques vns de ses compagnons vers elle, lesdits compagnons furent changés en porcs fors Euryloch leur conducteur, qui fuïant eschappa ceste mes-aduenture. Les autres disent que c’estoit vne putain de si excellente beauté, qu’elle incitoit à paillardise tous ceux qui la voioient.
Maurice de LA PORTE, Les
Epithetes, 1571,
f° 61v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_129]
(texte original).
[Voir aussi Scylle et Alcine, Medee.]
Circe fut fille du Soleil & de la Nymphe Persa. Elle se tenoit pres de Gaiete au royaume de Naples: & la exerceant l’art de sortilèges & enchantemens, conuertit les compagnons d’Vlysses en porceaux et autres bestes. Voyez le XIIII. de la Meta.
Iehan MARTIN,
L’Arcadie de Messire Iaques
Sannazar,
mise d’Italien en Francoys,
1544, « Exposition de
plusieurs motz contenuz en ce liure, dont
l’intelligence n’est
commune », f° 119v° [Gallica,
NUMM-110564, PDF_238]
(texte original).
Liens
* On peut voir plusieurs gravures représentant Circé sur le site du Los Angeles County Museum of Art.
Liens valides au 04/12/24.