Jacques TAHUREAU (1527-1555)
Quand j’aperçois…
Poitiers, Marnef et Bouchet, 1554 [Paris, 1870].
ouvrir sur Gallica : Sonnets, LXXXI, p. 94.

Quand j’apperçoy quelque traict approchant
De tes beautez dans une belle dame,
Soit de l’eclair de ta jumelle flame,
Ou de ton ris les plus fiers allechant :

Soit de ce sein deux beaux tresors cachant,
Dont le toucher le feu mesmes enflâme,
Ou soit du poil, blond tyran de mon ame,
Soit du parler, ou bien soit de ton chant :

Soit d’un beau port, d’un maniment folatre,
D’un petit pied glissant que j’idolatre,
Ou soit du moins de tes perfections,

Je suis contreint, charmé de douce rage,
En ton honneur luy rendre quelque hommage,
Sans toutesfois changer mes passions.

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Tahu­reau

 

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1554 [1870]

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Quand j’apperçoy quelque traict approchant
De tes beautez dans une belle dame,
Soit de l’eclair de ta jumelle flame,
Ou de ton ris les plus fiers allechant :

Soit de ce sein deux beaux tresors cachant,
Dont le toucher le feu mesmes enflâme,
Ou soit du poil, blond tyran de mon ame,
Soit du parler, ou bien soit de ton chant :

Soit d’un beau port, d’un maniment folatre,
D’un petit pied glissant que j’idolatre,
Ou soit du moins de tes perfections,

Je suis contreint, charmé de douce rage,
En ton honneur luy rendre quelque hommage,
Sans toutesfois changer mes passions.

 

En ligne le 07/09/21.
Dernière révision le 02/09/22.