Marin  Le  Saulx 
 Le Préambule… 
Theanthropogamie
en forme de dialogue par sonnets chrestiens
 BnF Gallica, ark:/12148/bpt6k71977q/f91 
Londres, Thomas Vautrolier,
1577
Pages limi­naires Sonnets 1 à 20 Sonnets 21 à 40 Sonnets 41 à 60 Sonnets 61 à 80 Sonnets 81 à 100
Sonnets 101 à 120 Sonnets 121 à 140 Sonnets 141 à 160 Sonnets 161 à 180 Sonnets 181 à 200 Sonnets 201 à 215
Sonnets 101 à 120
texte original
101. Tels que l’on vid iadis les Anges reprouuez…
103. J’estoy dessur le bord de la grand mer profonde…
105. Je voy de mes deux yeux par vne horrible guerre…
107. Si Christ vit franc de mort il conuient que ie meure…
109. Dessus le mont du Test i’ay veu l’Enfer combatre…
111. O filles d’Israël, douces chastes pucelles…
113. Alme diuinité, Dieu de toute nature…
115. Heureuse mille fois la Vierge, Vierge & mere…
117. De l’importable Loy la iustice immortelle…
119. Par dedans les Enfers ie voy voler aux cieux…
102. Tel que l’on vid iadis Nabuchodenozor…
104. J’estoy dessur le bord de la mer tourmentee…
106. Je voy de mes deux yeux marcher parmy la pleine…
108. Si Christine veut viure il luy conuient mourir…
110. Dessus le char mouuant de ma chair qui fut morte…
112. O filles d’Israël ! ô vierges gracieuses !…
114. Alme diuinité qui sur les cieux resides…
116. Heureuse mille fois ceste mere pucelle…
118. De l’importable Loy l’importable iustice…
120. Par la porte des maux en la cité des biens…
 
 
 
 
 
sonnet.   101.
sonnet.   102.

TEls que lon vid iadis les Anges reprouuez
Montez deſſur les mõts dorgueil & darrogance,
De vaine ambition, & folle confiance,
Hauſſer contre le ciel leurs ſourcis éleuez:

Tels void-on auiourdhuy les Preſtres controuuez
Du Contre-Chriſt ſanglant, dvne fiere aſſeurance
Morguer auecques luy la diuine puiſſance,
Et meſpriſer außi ſes decrets approuuez.

Mais tel que lon a veu fondre en terre des cieux,
Par vn contre-choquer le foudre audacieux,
Et abyſmer ainſi au centre de la terre:

Tel verra lon außi le Contre-Chriſt meurtrier,
Abyſmer aux Enfers de ſon degré premier,
Si Chriſt hauſſe le bras pour luy faire la guerre.

TEl que lon vid iadis Nabuchodenozor
Crachant contre le ciel dvne rage fumeuſe,
Meurtrir du ſainct de Dieu la ſaincteté fameuſe,
Et dvne auare main rauager ſon threſor,

Tel que lon vid iadis le pere dEupator,
Et ſa poſterité doublement mal-heureuſe,
Du ſang des Circoncis teindre londe eſcumeuſe,
Et du temple ſacré rauir largent & lor,

Tels que lon vid iadis tous ces chiens enragez,
Regorger par les nez le ſang des outragez,
Puis dvn foudre eſclattant tomber a la renuerſe,

Tel void-on auiourdhuy lAnte-chriſt outrager
Ma Chriſtine pudique, & ſon bien rauager:
Telle außi soit la fin de ſa rage peruerſe.

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4.Esdr.12
 
 
sonnet.   103.
sonnet.   104.

JEſtoy deſſur le bord de la grand mer profonde,
Quand ie vy de mes yeux, de ſon creux seſleuant
Contre mont a la haſte vn tourbillon de vent,
Qui portoit dans le ciel les vagues de ſon onde.

Ce vent qui de ſon ſouffle eſuentoit tout le monde,
De tourbillon de vent deuint homme viuant,
Qui du feu de ſa voix legerement mouuant,
Bruſloit la plus grand part de ceſte terre ronde.

Ie vy des quatre parts de tout ceſt Vniuers,
Saſſembler contre luy tous les hommes peruers,
Qui cuidoyent obſcurcir le luyſant de ſa gloire:

Mais ie le vy voller ſur le haut dvn rocher,
Et ſur ſes ennemis mille traicts décocher
Du feu de ſon courroux, heraut de ſa victoire.

JEſtoy deſſur le bord de la mer tourmentee,
Quand ie vy au millieu vn grand vaiſſeau flotant,
Que lorage du ciel fierement tempeſtant,
Agitoit çà & là deſſus londe eſuentee.

Ie vy du ciel vouté la face dépitee
Verſer dvn feu ſouffré le gros foudre eſclattant,
Qui bruſloit dans la mer, ſans seſteindre pourtant,
Ce vaiſſeau tormenté de la vague agitee.

Ie vy vn grand Rocher a la pointe cornuë,
Menaſſer de tout loin ceſte Hurque incognuë,
Et ciel & terre & mer contre elle eſtoyent daccord,

Quãd vn Nocher tenãt dvn petit mont la croupe,
Tourna au vent ſoufflant de ce vaiſſeau la poupe,
La ſauuant de lorage au plus ſeur de ſon bord.

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Combat en la mort de Chriſt.
 
 
sonnet.   105.
sonnet.   106.

JE voy de mes deux yeux par vne horrible guerre,
Le veinqu du veinqueur brauement triompher,
Le meurtry ſous ſa mort le meurtrier eſtoufer,
Eſcarbouillant ſa teſte a coup de cimeterre.

Ie voy ſous le pillé le pillard mis par terre,
Eſtroittement lié dvn gros lien de fer,
Et la chair par lEnfer deſmollir noſtre enfer,
Et la mort qui par mort geine, eſtraint, lie & ſerre.

Ie voy le deſpouillé qui remporte en ſa gloire,
Le butin du veinqueur, teſmoin de ſa victoire,
Ayant les bras au dos eſtroittement liez:

Ie voy dedans la mort vne vie eternelle,
Qui couronne ſon chef dvne palme immortelle,
Ayant des morts par mort les liens deſliez.

JE voy de mes deux yeux marcher parmy la pleine,
En parement royal celle qui de ſes yeux,
Obſcurcit leſclairant de ces feux radieux,
Quõ void dedãs les cieux quãd la nuict ſe pourmeine,

Qui ſurpaſſe en beauté la Lune toute pleine,
Et du Soleil plus clair le luyſant gracieux,
Qui des liens dorez de ſon chef precieux,
Me prẽd ſon priſonnier, puis meſtreind & me geine.

Ie ſuis ſon priſonnier dautant que ie lay priſe,
Ie ſuis ſon ſeruiteur qui lay miſe en franchiſe,
Elle eſt mon propre acqueſt ie ſuis ſon heritage.

Elle eſt ma ſeule mort qui luy donne la vie,
Elle eſt mon ſeul enfer qui au ciel la conuie,
Elle eſt mon propre bien, & ie ſuis ſon partage.

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Ame priſe pour leſprit ou partie ſpirituelle,
 
 & le corps pour la chair ou partie charnelle.
sonnet.   107.
sonnet.   108.

SI Chriſt vit frãc de mort il conuient que ie meure,
Si Chriſt vit franc de mort ie vy pareillement,
Sil meurt, ie meurs außi, voire eternellement,
Sil meurt il faut quen vie à iamais ie demeure.

Si ie meurs ie mle texte porte "macquiers"acquiers* vne vie meilleure,
Si ie meurs ie me meurs perpetuellement,
Si ie vy ie pery par mort ſemblablement,
Si ie vy ie viuray dvne vie plus ſeure.

Sil vit ie vy außi en la chair infidele,
Sil meurt ie meurs en chair, leſprit viuant touſiours,
Ainſi ſa mort meurtrit & anime mes iours.

Si ie vy en la chair ioccis leſprit fidele,
Si ie meurs en leſprit ma chair eſt viue alors:
O Chriſt, anime lame, & meurtry donc le corps.

SI Chriſtine veut viure il luy conuient mourir,
Si Chriſtine veut viure elle ha vie eternelle,
Si elle veut mourir ſa mort eſt perennelle,
Si elle veut mourir Chriſt la vient ſecourir.

Si Chriſtine pour Chriſt ne veut mort encourir,
Elle pert en viuant vne vie immortelle,
Si Chriſtine pour Chriſt ne craint la mort mortelle,
Chriſtine par la mort void la vie accourir.

Si Chriſtine a deſir de viure en lautre monde,
Chriſtine obtient par Foy vne vie ſeconde,
Que le Chriſt ſon eſpoux luy acquiert par ſon ſang.

Si Chriſtine veut viure icy bas en la terre,
Chriſtine ſent la mort qui durement la ſerre,
Et luy monſtre aux Enfers le ſouffre de leſtang.

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sonnet.   109.
sonnet.   110.

DEſſus le mont du Teſt iay veu lEnfer combatre
Fieremẽt main à main la voute des hauts cieux.
Iay veu la chair roidir ſes bras pernicieux,
Et ſous elle lEſprit ſe tordre, & ſe debattre.

Le Peché forcenant dardeur oppiniaſtre
Pourſuyuoit chaudement la iuſtice en tous lieux.
La mort plus fiere encor, deffort plus furieux
Sur la vie a grands coups chamailloit pour labattre.

Le Ciel hauſſant le bras pour donner a trauers,
Coucha les Enfers creux ſous ſes pieds à lenuers:
Et leſprit ſur la chair remporta la victoire.

La Iuſtice eſtrangla le peché de ſes mains:
La vie occit la mort, & du tout les humains
Remportent le profit, & mon Eſpoux la gloire.

DEſſus le char mouuant de ma chair qui fut morte,
Qui veincuë a veincu de la mort le pouuoir,
Qui la chair ſans ma chair faiſoit ſous ſoy mouuoir,
Au gré de ſa rigueur qui eſtoit la plus forte,

Dedans le ciel vouté ma Chriſtine ie porte,
Qui peut franche de mort ſentir, gouſter & voir,
Les fruicts dEternité que ie luy fay auoir,
Par ma chair qui ouurit de leur Iardin la porte.

Chriſtine qui du ciel reçoit vie & vigueur,
Ne ſentoit du haut ciel quvne iuſte rigueur,
Sans ma chair qui du ciel luy a faict ouuerture.

Chriſtine qui craignoit laiguillon de la mort,
DEnfer, & du peché le pouuoir rude & fort,
A contre leur effort ma chair pour couuerture.

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sonnet.   111.
sonnet.   112.

O Filles dIſraël, douces chaſtes pucelles,
Qui errez chaſtement ſous lombre de ces bois,
Si vous auez ouy de mon Eſpoux la voix
Eſclatter en leſpés de ces branches nouuelles,

Ou ſi vous lauez veu de ces fleurettes belles
Piller le baume doux, comme il faict quelque-fois,
Et ſi du ciel vouté vous reuerez les loix,
Suyuez auecques moy ſes traces immortelles.

Si vous auez ſenty de ſa flamme amoureuſe
Quelque ardante eſtincelle, oyez ma voix pleureuſe,
Sans dédaigner le cry de mon gemiſſement,

Ainſi auec le temps puißiez vous en partage,
Rencontrer le loyer dvn diuin mariage,
Qui bruſle dvn ſainct feu vos ames doucement.

O Filles dIſraël ! ô vierges gracieuſes !
Lhonneur du peuple Hebrieu, mille fois excellant,
Et mille & mille encor, ceſt or eſtincellant,
Qui orne de Phiſon les riues eſcumeuſes,

Pucelles qui ſuyuez les traces amoureuſes
De Chriſtine au beau teint, ſur largent ruiſſellant
Dans le verd-guey des prés, & dvn pas ſautellant
Foulez des belles fleurs les perles precieuſes,

Si vous oyez la voix de Chriſtine aux doux yeux,
Appellant Chriſt & Chriſt en ces eſcartez lieux,
Reſpondez en mon nom a ma Chriſtine vnique,

Que ie ſuis ſur le mont porte-myrrhe & encens,
Paiſſant de leur odeur de mon odeur le ſens,
Tant que laube du iour ſes courſiers poigne & pique.

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sonnet.   113.
sonnet.   114.

ALme diuinité, Dieu de toute nature,
Qui as habandonné a la vengeuſe mort
Ton fils pour repurger le mal de noſtre tort,
Qui combatoit infect de tes loix la droitture,

Iette ſur moy tes yeux, ta poure creature,
Qui courbe ſous le faix de peché vil & ord,
Et du ſanglant torrent qui de ſon coſté ſort,
Submerge mon peché, ſon dard & ſa pointure.

Fay que lAdam nouueau en moy renouuellé,
Meurtriſſe lautre Adam, lequel seſt rebellé,
Encontre lequité de ta blanche iuſtice:

Et me redonne encor ſon eſprit immortel,
Et ioffriray mes dons ſur ton Chriſt, mon autel,
A toy qui de ſon ſang laues mon iniuſtice.

ALme diuinité qui ſur les cieux reſides,
Et de la ſagement ſur le large trauers
De la terre, & de londe, & du monde Vniuers,
Dvn eternel ſoucy, ſans ſoucy tu preſides,

Preſerue, ô ſainct des ſaincts, mes ſaincts Iſraëlides,
Ceux que tu mas donnez, que le monde peruers
Pourſuit inceſſamment, en mille lieux diuers,
Pour enfler de leur ſang leau des fleuues liquides.

Ce ſont ceux Pere doux leſquels tu mas donnez,
Et qui ont de tout temps leurs ſieges ordonnez
Dans le ciel, ou ſe tient ta maieſté diuine,

Ce ſont ceux pour leſquels ie courbe ſous la mort,
Pour prendre puis apres ſon imprenable fort,
Que iay tous engendrez au giron de Chriſtine.

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sonnet.   115.
sonnet.   116.

HEureuſe mille fois la Vierge, Vierge & mere,
Heureux le vētre heureux qui le Chriſt a conceu,
Et le vierge tetin qui du ciel a receu
Ce bon-heur, dalaitter & ſon Fils & ſon Pere:

Heureuſe encore vn coup la Vierge debonnaire
De laquelle le Chriſt Dieu & homme eſt iſſu:
Mais plus heureux encor qui de cœur a perceu,
Ce ſecret par lequel le ſalut il eſpere.

Heureux dix mille fois qui dvne viue Foy,
Embraſſe & recognoiſt ce Chriſt, pour Chriſt & Roy,
Attendant par ſa mort de la mort la ruïne:

Heureux dix mille fois qui oit & garde außi,
Ses mandemens ſacrez, & dvn cœur endurcy
Ne reiette le vray de ſa ſaincte doctrine.

HEureuſe mille fois ceſte mere pucelle,
Qui dans ſon ventre vierge a porté le Sauueur,
Et de ſon tetin vierge eſpuré la ſaueur,
Pour alaitter celuy qui tous les dieux excelle.

Mais qui pourra chanter le grãd bon-heur de celle,
Qui a receu du ciel tant & tant de bon-heur,
Que denfanter la mere & le fils pardonneur,
Qui faict branler du doy la terre vniverſelle ?

Marie à enfanté Chriſt maternellement,
Chriſtine a enfanté le Chriſt pareillement,
Mais lvne par la chair, lautre par Foy ſincere.

De lvne & lautre encor Chriſt eſt le fils aiſné,
Mais le ciel ſeulement à Chriſtine a donné
DEnfanter par la Foy & le fils & la mere.

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sonnet.   117.
sonnet.   118.

DE limportable Loy la iuſtice immortelle
Enſeigne la vertu ſeur chemin des hauts cieux,
Et ſi deſcouure außi le peché vicieux
Le tortueux ſentier de la mort eternelle,

Promettant des hauts cieux la gloire perennelle,
Elle enfondre au profond des Enfers enuieux,
Elle hait du peché le monſtre ambicieux,
Et larme neantmoins dvne force bourrelle.

La Loy promet la vie, & ne donne que mort:
Elle aime la iuſtice, & enfante le tort:
(Car nul de ſon peché ſans Loy nha cognoiſſance.)

La Loy offre à la chair du ciel lEternité,
Et la Loy de la chair damne linfirmité,
Mais Chriſt donne du ciel ſans la Loy iouïſſance.

DE limportable Loy limportable iuſtice
Auoit empriſonné aux priſons de la mort,
Celle qui ha des yeux le rayon aſſez fort,
Pour le marbre entamer de mon ame, ſans vice,

La le peché bourreau, des fers de liniuſtice
Serroit eſtroittement ſon cœur ia demy mort,
Et lEnfer plus cruel seſgayant de ſon tort,
Lle texte porte "Agrauantoit"agrauantoit* encor du faix de ſa malice:

La pourette courbant ſous ce mal inhumain,
Deteſtoit a bon droict la ſacrilege main,
Qui oſa meſchamment du fruict deffendu prendre,

Mais ſes cris redoublez & tous remplis de fiel,
Neuſſent peu penetrer dans le ſecret du ciel,
Si ie ne leuſſe ouuert pour ſa priere entendre.

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sonnet.   119.
sonnet.   120.

PAr dedans les Enfers ie voy voler aux cieux,
Par le ſentier des maux en la ioye immortelle,
Et par lhuis de la mort en la vie eternelle,
Cil qui ceint de pur or ſon beau chef precieux.

Qui de ſa bouche enfante vn glaiue furieux,
Qui meurtrit ſous ſes pieds le mutin infidelle,
Qui eſclaire le ciel de ſa double chandelle,
Qui faict honte au midy du Soleil radieux:

En foulant le preſſoir du vin de ſa cholere,
Pour meurtrir deſſous ſoy linfidele aduerſaire,
Il a trempé ſa robbe en la mer de ſon ſang,

Et mene pour butin de ſa belle victoire,
Pour iouïr en commun du regne de ſa gloire,
Ceux qui ſe ſont blanchis dedans ſon rouge eſtang.

PAr la porte des maux en la cité des biens,
Par le ruiſſeau des pleurs en la ſource de ioye,
Par le ſentier de mort en limmortelle voye
Ie fay marcher icy & Chriſtine & les ſiens.

Celle qui me retient ſerré en ſes liens,
Celle qui de mes pleurs ſes pleurs ſubmerge & noïe,
Qui le ſang de ſon ſang dedans mon ſang netoye,
Vole par mes enfers aux hauts cieux qui ſont miens.

Celle qui dor dOphir ſon beau chef blõd courõne,
Qui ſon corps bien taillé de blanc creſpe enuironne,
Eſt celle qui ſe ſied au banquet de lAgneau.

Celle qui de ſon teint tout autre teint efface,
Qui ternit le cryſtal du luyſant de ſa face,
Boit auec tous ſes ſaincts du cryſtalin ruiſſeau.

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En ligne le 25/08/21.
Derniere révision le 21/02/25.