Si jamais
gentilhomme
ait eu part aux malheurs,
C’est moi qui n’eus jamais que
misère
et que larmes,
J’aime à vivre paisible, et faut suivre les
armes,
J’aime à vivre gaillard, et faut vivre en
douleurs :
J’aime acquérir
honneur,
et cèle mes valeurs,
J’aime en sûrté dormir, et
n’ois toujours
qu’alarmes,
J’aime à voir la
vertu,
et ne vois que gendarmes,
J’aime à faire la
guerre,
et ne vois que voleurs :
J’aime à voir mon
pays, et misérable j’erre,
Par
divers
temps
et lieux, en une
longue
guerre,
Je n’aime
l’ignorance,
et faut l’ouïr hâbler.
J’ois mil’
maux,
et voudrais plus
sourde
avoir l’oreille,
Je n’aime le
pillage,
et s’il me faut piller,
Tandis je fais des vers,
dont chacun s’émerveille.
Si
jamais gentilhomme
ait eu part aux malheurs,
C’est moi qui
n’eus jamais que
misère
et que larmes,
J’aime
à vivre paisible, et faut suivre les
armes,
J’aime
à vivre gaillard, et faut vivre en
douleurs :
J’aime
acquérir honneur,
et cèle mes valeurs,
J’aime en
sûrté dormir, et n’ois toujours
qu’alarmes,
J’aime
à voir la vertu,
et ne vois que gendarmes,
J’aime
à faire la guerre,
et ne vois que voleurs :
J’aime
à voir mon pays, et misérable j’erre,
Par
divers
temps
et lieux, en une
longue
guerre,
Je n’aime
l’ignorance,
et faut l’ouïr hâbler.
J’ois
mil’ maux,
et voudrais plus
sourde
avoir l’oreille,
Je n’aime le
pillage,
et s’il me faut piller,
Tandis je fais des
vers,
dont chacun s’émerveille.
En ligne le
01/02/10.
Dernière révision le 04/04/20.