De Phèdre, et d’Hippolythe.
Phèdre voyant les
membres
d’Hippolyte,
Sanguinolents,
épars en divers lieux,
A proféré d’un
cœur
audacieux,
Ce qui s’ensuit, tout irée, et
dépite :
Si de toi vif, j’ai été
éconduite,
Et que mon corps
lubrique,
et
vicieux,
Je n’aye pu joindre au tien précieux,
Ta mort
n’a pas éteinte ma
poursuite :
Car maintenant, jusqu’au
lac
Stygien,
Mon esperit,
de près suivra le tien :
Puis ell’ se tut : et dans son
côté dextre
Virilement un
grand
glaive
enfonça,
Par où, le sang,
et l’âme,
elle époussa :
Fol
amour
fait tels
monstres
souvent naître.
De Phèdre, et d’Hippolythe.
Phèdre voyant les
membres
d’Hippolyte,
Sanguinolents,
épars en divers lieux,
A proféré d’un
cœur
audacieux,
Ce qui s’ensuit, tout irée, et
dépite :
Si de toi vif, j’ai été
éconduite,
Et que mon corps
lubrique,
et vicieux,
Je n’aye pu joindre au tien précieux,
Ta mort
n’a pas éteinte ma
poursuite :
Car maintenant, jusqu’au
lac
Stygien,
Mon esperit,
de près suivra le tien :
Puis ell’ se tut : et dans son
côté dextre
Virilement un
grand
glaive
enfonça,
Par où, le sang,
et l’âme,
elle époussa :
Fol
amour
fait tels
monstres
souvent naître.
En ligne le
03/05/14.
Dernière révision le 10/02/23.