Isaac HABERT (1560-1615)
Autant qu’on voit la nuit…
Paris, Jean Richer, 1585.

[…] 

Claudin.

Autant qu’on voit la nuit de flambeaux dans les Cieux,
Autant qu’on trouve en Mer de trésors précieux,
Autant qu’on voit de sable aux rives infertiles,

Autant tes yeux ardents ont de flammes subtiles.

Orphin.

Autant qu’on voit en Mer de monstres, de poissons,
Autant que j’ai de rets, de lignes, d’hameçons,
Autant qu’au gai printemps la terre a de fleurettes,

Autant dans tes cheveux tu caches d’amourettes.

[…] 
 
 

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Claudin.

Autant qu’on voit la nuit de flambeaux dans les Cieux,
Autant qu’on trouve en Mer de trésors précieux,
Autant qu’on voit de sable aux rives infertiles,

Autant tes yeux ardents ont de flammes subtiles.

Orphin.

Autant qu’on voit en Mer de monstres, de poissons,
Autant que j’ai de rets, de lignes, d’hameçons,
Autant qu’au gai printemps la terre a de fleurettes,

Autant dans tes cheveux tu caches d’amourettes.

[…] 
 
 

 

En ligne le 13/06/21.
Dernière révision le 30/04/23.