Claude GARNIER (?-v. 1630)
Je compterais…
Le Préam­bule des
innom­brables
L’Amour victorieux,
Paris, Gilles Robinot, 1609.
ouvrir sur Gallica : Petit recueil de Poésies, « Les Atomes » [extrait], f° 241v°.

[…] 

Je compterais plus aisément
Les flots de l’humide élément
Et les arènes des rivages,
Et la feuillure des bocages,
Et du mont d’Ide les ruisseaux,
Et des Cieux les menus flambeaux,
Que de nombrer toutes les choses
Qui sont des Atomes écloses,
On aurait plutôt supputé
Le Monde et son infinité.

[…] 
 
 

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[…] 

Je compterais plus aisément
Les flots de l’humide élément
Et les arènes des rivages,
Et la feuillure des bocages,
Et du mont d’Ide les ruisseaux,
Et des Cieux les menus flambeaux,
Que de nombrer toutes les choses
Qui sont des Atomes écloses,
On aurait plutôt supputé
Le Monde et son infinité.

[…] 
 
 

 

En ligne le 19/08/21.
Dernière révision le 26/10/22.