Christofle DU PRÉ (?-?)
J’ai le bien de penser…
Paris, Mamert Patisson, 1577.
ouvrir sur Gallica : Les Larmes funèbres, f° 8r°.

J’ay le bien de penser que vous estes diuine,
Et que nul trait de mal ne vous peult offenser:
Et contre mes ennuis i’ay le bien de penser
Que le ciel vous tira hors de nostre ruine.

J’ay plaizir de pourtraire & d’enluminer l’hynne
De vos perfections qu’on me voit auancer,
I’ay le contenterment de combatre & forcer
Pour vous le temps rongeur & la Parque maline:

J’ay l’heur que de reuoir vostre face & vos yeux
En celuy qui nous vint par miracle des cieux:
Dedans son petit front vostre image est assize,

Je n’ay bien qu’à le voir, ie le baize couché,
Mais à fleur de berceau sur sa face panché
Ie pren tout doucement le chemin de Narcize.

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J’ay le bien de penser que vous estes diuine,
Et que nul trait de mal ne vous peult offenser:
Et contre mes ennuis i’ay le bien de penser
Que le ciel vous tira hors de nostre ruine.

J’ay plaizir de pourtraire & d’enluminer l’hynne
De vos perfections qu’on me voit auancer,
I’ay le contenterment de combatre & forcer
Pour vous le temps rongeur & la Parque maline:

J’ay l’heur que de reuoir vostre face & vos yeux
En celuy qui nous vint par miracle des cieux:
Dedans son petit front vostre image est assize,

Je n’ay bien qu’à le voir, ie le baize couché,
Mais à fleur de berceau sur sa face panché
Ie pren tout doucement le chemin de Narcize.

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En ligne le 26/06/16.
Dernière révision le 30/08/21.