Deia la
nuit
en son parc
amassoit
Vn grand
troupeau
d’etoiles
vagabondes,
Et pour entrer aux
cauernes
profondes
Fuyant le iour,
ses noirs
cheuaulx
chassoit.
Deia le
ciel
aux Indes
rougissoit,
Et l’Aulbɇ
encor’ de ses
tresses
tant
blondes
Faisant gresler mile
perlettes
rondes,
De ses thesors
les prez
enrichissoit.
Quand d’occident, commɇ vnɇ
etoile
viue,
Ie vy sortir dessus ta
verde
riue
O fleuue
mien ! vne Nymphɇ
en rient.
Alors voyant cete
nouuellɇ
Aurore,
Le iour
honteux
d’vn
double
teint
colore,
Et l’Angeuin, &
l’Indiquɇ
orient.
Deia la
nuit
en son parc
amassoit
Vn grand
troupeau
d’etoiles
vagabondes,
Et pour entrer aux
cauernes
profondes
Fuyant le iour,
ses noirs
cheuaulx
chassoit.
Deia le
ciel
aux Indes
rougissoit,
Et l’Aulbɇ
encor’ de ses
tresses
tant
blondes
Faisant gresler mile
perlettes
rondes,
De ses thesors
les prez
enrichissoit.
Quand d’occident, commɇ vnɇ
etoile
viue,
Ie vy sortir dessus ta
verde
riue
O fleuue
mien ! vne
Nymphɇ
en rient.
Alors voyant cete
nouuellɇ
Aurore,
Le iour
honteux
d’vn
double
teint
colore,
Et l’Angeuin, &
l’Indiquɇ
orient.
En ligne le
01/03/19.
Dernière révision le 13/06/22.