O
Prison
douce,
ou captif ie demeure
Non par dedaing,
force,
ou inimitié,
Mais par les yeux
de ma
douce
Moitié
Qui m’y tiendra iusq’à tant que ie
meure.
O
l’An
heureux,
le Moys,
le Iour,
& l’Heure,
Que mon cœur
feut auecq’ elle allié!
O l’heureux
neud,
par qui i’y feu’ lié
Bien que souuent ie plaing, soupire, & pleure!
Tous
prisonniers,
uous etes en soucy,
Craignant la Loy,
& le Iuge
seuere
Moy plus heureux, ie ne suy’ pas ainsi.
Mille
doulx
motz,
doucement exprimez,
Mil’
doulx
baisers,
doucement imprimez,
Sont les tormens,
ou ma foy
perseuere.
O
Prison
douce,
ou captif ie demeure
Non par
dedaing,
force,
ou inimitié,
Mais par les
yeux
de ma douce
Moitié
Qui m’y tiendra
iusq’à tant que ie
meure.
O
l’An
heureux,
le Moys,
le Iour, &
l’Heure,
Que mon
cœur
feut auecq’ elle allié!
O
l’heureux
neud,
par qui i’y feu’ lié
Bien que souuent ie plaing,
soupire, & pleure!
Tous
prisonniers,
uous etes en soucy,
Craignant la
Loy, & le
Iuge
seuere
Moy plus heureux, ie ne
suy’ pas ainsi.
Mille
doulx
motz,
doucement exprimez,
Mil’
doulx
baisers,
doucement imprimez,
Sont les
tormens,
ou ma foy
perseuere.
En ligne le
24/10/05,
versé dans l’anthologie principale le
01/07/13.
Dernière révision le 08/03/21.