À
rames voguera la nef
par les campagnes,
Les
chariots
traînés sur la mer se rouront,
Les
cerfs quittant les bois
aux eaux repaireront,
Les
dauphins loin des eaux
hanteront les montagnes :
Les
brebis près des loups
vivront sans défiance,
Tout
ce qui est pesant
contremont volera,
Tout ce qui est léger
en bas dévalera,
La
flamme et
l’eau
feront amiable alliance.
Devant que de mon
cœur
le nom de ma Francine,
Et la
constante
amour
que je jure à jamais,
Par quelque éloignement en rien se
déracine :
Ou me soit-elle douce ou soit-elle
cruelle,
Tout sien comme je suis, je vivrai désormais,
Voire sans espérer son
amour
mutuelle.
À rames voguera la
nef par les campagnes,
Les chariots
traînés sur la mer se rouront,
Les cerfs
quittant les bois aux eaux repaireront,
Les dauphins
loin des eaux hanteront les montagnes :
Les brebis près des
loups vivront sans
défiance,
Tout ce
qui est pesant contremont volera,
Tout
ce qui est léger
en bas dévalera,
La flamme
et l’eau
feront amiable alliance.
Devant
que de mon cœur
le nom de ma Francine,
Et la
constante
amour
que je jure à jamais,
Par quelque
éloignement en rien se déracine :
Ou
me soit-elle douce ou soit-elle cruelle,
Tout sien comme je suis, je
vivrai désormais,
Voire sans
espérer son amour
mutuelle.
En ligne le 21/06/21.
Dernière révision le 31/08/21.