|
Les étoiles,
le
sable, les flots, les
gouttes de rosée, les gouttes de pluie d’orage,
les
coquillages,
les algues, les fleurs, les fruits, les feuilles, les arbres, les
branches, les poissons, les oiseaux, les fourmis, les abeilles, les
bêtes sauvages...
|
---Qui
pourrait compter les ÉTOILES (les astres, les
flambeaux, les
feux du ciel, la troupe ou l’ost des feux, les formes [les
constellations]...) saurait le nombre de mes douleurs, tourments, soupirs, pleurs,
sanglots... / de ses beautés,
grâces,
vertus...
|
Marulle
douleurs
|
1497
|
- Non
tot signa micant
tacente nocte
[Ni tant d’astres ne brillent quand
la nuit se tait]
|
vers
6
|
|
|
|
|
Du Bellay
vertus
|
1550
|
- Qui a
nombré, quand l’astre, qui plus luit,
Jà le milieu du bas cercle
environne,
Tous ces beaux feux,
qui font une couronne
Aux noirs cheveux de la plus claire
nuit,
|
vers
1
à 4
|
Baïf
douleurs
|
1555
|
-
Ni de tant
de flambeaux la nuit claire ne luit |
vers
5
|
Gadou
beautés
|
1573
|
- Les
étoiles du ciel
jà ne vous faut nommer
|
vers 9
|
Le Saulx
grâces
de
l’Épouse
|
1577
[76]
|
- PLus
qu’on ne
voit au ciel de feux étinceler,
Alors que le Soleil cachant son chef
sous l’onde,
La Lune au chef d’argent de sa clarté
plus blonde
Éclaire en ces bas lieux tout au travers de
l’air :
|
vers
1
à 4
|
Le Saulx
grâces
de
l’Époux
|
1577
[147]
|
- Si
quelqu’un
peut nombrer cette troupe nombreuse
De feux étincelants dans la
voûte des cieux
|
vers
5
& 6
|
douleurs
Blanchon
douleurs
|
1583
|
- Ni
d’étoiles au Ciel
sereinement n’abonde
- On ce compterait point tant de feuilles au
bois
Ni de formes là-haut durant les douzes
mois
|
vers
3
vers 37
& 38
|
La Jessée
|
1583
|
- Qu’on nombre l’ost des clairs feux
nocturnaux
|
vers
1 |
Grisel
douleurs
|
1599
[8]
|
-
Le ciel
n’a tant de feux dans son luisant enclos |
vers 5 |
Grisel
|
1599
[10]
|
- Si vous comptez
du ciel la belle
troupe vive
Qui bluette la nuit dans son pavillon pers
|
vers
5
& 6
|
Angot
douleurs
|
1603
|
- Ni le Ciel
étoilé, ni
les monts épineux...
Ne produisent divers...
...tant
d’Astres, tant de pleurs
|
vers 3,
9
& 10
|
Garnier
douleurs
|
1609
|
- Tant
d’Astres clairs
ne dansent par la nuit
|
vers
1
|
---Le
SABLE (le sable
du Tibre, des déserts de Libye, d’Afrique, le
sable du fond
ou
du bord de la mer, le sablon, l’arène, les grains
de
sable, les grains sablonneux...)
|
Ovide
douleurs
|
(43-
17)
|
Quot
frutices silvae, quot
flavas Tibris arenas
[Autant il y a de jeunes
branches dans les bois, autant de sable blond dans le Tibre]
|
vers
31
|
Marulle
douleurs
|
1497
|
- Non tantus numerus
libyssæ arenæ
[Il n’y a aussi grand nombre de grains
de sable
en Libye]
|
vers
10
|
|
|
|
|
Du Bellay
|
1550
|
Ø
|
|
Baïf
douleurs
|
1555
|
- Ni
tant de sablon n’est en Libye épandu |
vers
11
|
Gadou
|
1573
|
- Les étoiles du
ciel jà
ne vous faut nommer
Le nombre des poissons, ou l’arène
de mer
|
vers
9
& 10
|
Le Saulx
|
1577
[76]
|
- Et
plus, et
plus encor que cette mer profonde
Ne fait de grains de sable en ses ondes rouler,
|
vers
7
& 8
|
Le Saulx
|
1577
[147]
|
- Si
quelqu’un peut nombrer de la
mer orgueilleuse
Tout le sable
mouvant en ses gouffres hideux
|
vers
1
& 2
|
Blanchon
douleurs
|
1583
|
- On ne
compterait point
tant de feuilles aux Bois,
Ni aux profondes eaux tant
d’arène inféconde,
|
vers
37
& 39
|
La Jessée
douleurs
|
1583
|
- Qu’on nombre
l’Ost des clairs feux nocturnaux,
Le sable épars en
l’Afrique recuite,
|
vers
1
& 2 |
Grisel |
1599
[8]
|
Ø |
|
Grisel
douleurs
|
1599
[10]
|
- Si vous
comptez les flots
d’une orageuse rive,
Et les grains sablonneux qu’on voit au
bord des mers
|
vers
1
& 2
|
Garnier
douleurs
|
1609
|
- Tant
de poissons ne
frétillent sous l’onde
Ni tant de flots dessous
l’arène
blonde
|
vers
2
& 3
|
---Les
FLOTS (les
ondes...)
|
Marulle
douleurs
|
1497
|
- Non
tot oceano mouentur
undae
[Ni par l’océan ne sont
remuées tant
d’ondes]
|
vers
9
|
|
|
|
|
Du Bellay
(vertus
et beautés) tourments
|
1550
|
- Qui
a compté les étincelles vives
D’Etne, ou Vésuve,
et
les flots, qui en
mer
Heurtent le front des
écumeuses rives
|
vers
9
à 11
|
Baïf
douleurs
|
1555
|
-
Ni la mer
tant de flots à son bord ne conduit |
vers
1
|
Blanchon
douleurs
|
1583
|
- Ni
d’Étoiles au
Ciel sereinement n’abonde,
Ni de grêle en Hiver, ni de flots dans
la Mer |
vers
3
& 4
|
La Jessée
|
1583
|
- Qu’on
nombre
l’ost des clairs feux nocturnaux
Les flots marins qui
d’une
horrible suite
Font
périller les voyagères
Naux
|
vers
3
& 4
|
Grisel
douleurs
|
1599
[8]
|
-
Le rocher
endurci n’est tant battu des flots
Agités çà et là
sur la perse marine |
vers 1
& 2 |
Grisel
|
1599
[10]
|
- Si vous
comptez les flots d’une
orageuse rive |
vers
1
|
Garnier
douleurs
|
1609
|
-
Tant de poissons ne
frétillent sous l’onde,
Ni tant de flots dessous
l’arène blonde
|
vers
2
& 3
|
|
|