J’ai tant crié,
ô
douce
Mort,
renverse
Avec ce corps
mon
gref
tourment
sous terre,
Que je me sens presque finir la
guerre
De l’espérance
à mon désir
diverse.
Vois,
dame,
vois, que les pleurs
que je verse,
Et les soupirs
ardents,
que je desserre
Hors de mon cœur,
et le trait
qui m’enferre,
Veulent finir si
dure
controverse.
Mes
pleurs
ont jà tant
d’humeur
attiré,
Et mes soupirs
tant d’ardeur
respiré,
Et tant de sang
ce trait
m’a fait répandre,
Que sans
humeur,
chaleur,
ou sang
encore,
Ce peu d’esprit,
qui m’est resté t’adore
En ce corps
sec,
froid,
pâle,
et presque en cendre.
J’ai tant crié,
ô
douce
Mort,
renverse
Avec ce corps
mon
gref
tourment
sous terre,
Que je me sens presque finir la
guerre
De l’espérance
à mon désir
diverse.
Vois,
dame,
vois, que les pleurs
que je verse,
Et les soupirs
ardents,
que je desserre
Hors de mon cœur,
et le trait
qui m’enferre,
Veulent finir si
dure
controverse.
Mes
pleurs
ont jà tant
d’humeur
attiré,
Et mes soupirs
tant d’ardeur
respiré,
Et tant de sang
ce trait
m’a fait répandre,
Que sans
humeur,
chaleur,
ou sang
encore,
Ce peu d’esprit,
qui m’est resté t’adore
En ce corps
sec,
froid,
pâle,
et presque en cendre.
En ligne le
06/01/08.
Dernière révision le 30/05/23.