Si d’un
Horace,
ou Catulle
qui dore
Ses vers
mignards
d’un or
délicieux,
Si d’un Properce en
vers
industrieux,
Si d’un Ovide
ou d’un Orphée
encore,
Si d’un
Tibulle,
ou d’un
Toscan qu’honore
Tout
brave
esprit
hautement
curieux,
Si d’un Ronsard,
Bellay
ingénieux,
Si d’un Baïf
mes vers
sont vaincus ore,
Lalage
aussi, Lesbie et la Cynthie,
Corinne
belle,
Eurydice
et Délie,
Laure,
Cassandre,
Olive et la
Méline,
Perdent adonc de la
beauté
le prix,
Par celle-là qu’admirent mes
esprits,
En déité
plus que les Dieux
divine.
Si d’un
Horace,
ou Catulle
qui dore
Ses vers
mignards
d’un or
délicieux,
Si d’un Properce en
vers
industrieux,
Si d’un Ovide
ou d’un Orphée
encore,
Si d’un
Tibulle,
ou d’un
Toscan qu’honore
Tout
brave
esprit
hautement
curieux,
Si d’un Ronsard,
Bellay
ingénieux,
Si d’un Baïf
mes vers
sont vaincus ore,
Lalage
aussi, Lesbie et la Cynthie,
Corinne
belle,
Eurydice
et Délie,
Laure,
Cassandre,
Olive et la
Méline,
Perdent adonc de la
beauté
le prix,
Par celle-là qu’admirent mes
esprits,
En déité
plus que les Dieux
divine.
En ligne le
01/07/17.
Dernière révision le 02/09/22.