De
vie
et mort
par tour
me faut nourrir :
L’espoir
trompeur,
vivant me fortifie :
Le dur
travail,
la mort
me signifie :
La mort
me nuit, me voulant secourir :
Car quand sur moi je l’avise
courir,
Tant en la fin de mes maux
je me fie,
Que la
grand’joie
à coup me vivifie :
Ainsi ne peux ne vivre ne mourir.
Vivant je meurs, pource je ne peux
vivre :
Mourant je vis, pource mort
ne me prend :
Ma
triste
vie
à mort
joyeux me livre,
Joyeuse
mort
à la vie me
rend.
En cet état, sur l’incessante roue
Amour
de moi, par vie
et mort
se joue.
De
vie
et mort
par tour
me faut nourrir :
L’espoir
trompeur,
vivant me fortifie :
Le dur
travail,
la mort
me signifie :
La mort
me nuit, me voulant secourir :
Car quand sur moi je l’avise
courir,
Tant en la fin de mes maux
je me fie,
Que la
grand’joie
à coup me vivifie :
Ainsi ne peux ne vivre ne mourir.
Vivant je meurs, pource je ne peux
vivre :
Mourant je vis, pource mort
ne me prend :
Ma
triste
vie
à mort
joyeux me livre,
Joyeuse
mort
à la vie me
rend.
En cet état, sur l’incessante
roue
Amour
de moi, par vie
et mort
se joue.
En ligne le
22/03/08.
Dernière révision le 22/05/21.