[…]
Que nous seruent les
biens,
dictes, ie vous supplie,
Si ce n’est pour passer ioyeusement la
vie ?
Dieu
les a ordonnez à ceste intention,
Et si beaucoup auoyent vostre
Religion,
Pour neant nous aurions tant de
biens
en ce monde.
Or doncques desormais nagez sur vne autre
onde,
Ou bien si vous voulez demeurer en
prison,
Ie vous supplie au moins d’accepter ma
raison,
Et de recompenser mon
fidele
seruice,
(Qui ne sera iamais à d’autre que ie puisse)
Il vous est dedié, autre n’y a pouuoir,
Auant se seicheroit vn
fleuue
pour pleuuoir,
Plustost le feu
sera plus que
l’eau
phlegmatique,
Et plustost cessera toute
auare
practique ;
Monstrez donc vostre œil
doulx,
qui promet la pitié,
» Le propre d’vne
femme
est d’vser
d’amitié.
[…]
[…]
Que nous ſeruent les
biens,
dictes, ie vous
ſupplie,
Si ce n’eſt pour
paſſer ioyeuſement la
vie ?
Dieu
les a ordonnez à
ceste
intention,
Et ſi beaucoup auoyent
vostre
Religion,
Pour neant nous aurions tant de
biens
en ce monde.
Or doncques deſormais nagez ſur vne autre
onde,
Ou bien ſi vous voulez demeurer en
priſon,
Ie vous ſupplie au moins d’accepter
ma raiſon,
Et de recompenſer mon
fidele
ſeruice,
(Qui ne ſera iamais
à d’autre
que ie puiſſe)
Il vous eſt dedié,
autre n’y a
pouuoir,
Auant ſe ſeicheroit vn
fleuue
pour pleuuoir,
Plustoſt
le feu
ſera plus que l’eau
phlegmatique,
Et
plustoſt
ceſſera toute
auare
practique ;
Monſtrez donc voſtre œil
doulx,
qui promet la pitié,
»
Le propre d’vne
femme
eſt d’vſer
d’amitié.
[…]
En ligne le
20/08/10.
Dernière révision le 24/09/24.