Plutôt
la terre ingrate
avortera
D’un germe faux,
et
le Soleil encores
Galopera des nouveaux Coursiers mores :
Et
tout le Ciel ses tours
arrêtera.
Plutôt
l’Aurore en
son sein portera
L’humide nuit,
que
toi Phœbé
qui dores
Ton moite front, en luisant recolores :
Et ta clarté noirceur s’appellera.
Plutôt
aussi rampant contre leurs courses,
Les fleuves gros
tourneront à leurs sources :
Qu’autre Maîtresse
anime mes esprits.
Ou bien qu’ailleurs je
transporte ma flamme,
Pour être Amant :
et veuille, ou non Madame,
Vivant, et mort, je serai d’elle épris.
Plutôt
la terre ingrate
avortera
D’un germe faux,
et
le Soleil encores
Galopera des nouveaux Coursiers mores :
Et
tout le Ciel ses tours
arrêtera.
Plutôt
l’Aurore en
son sein portera
L’humide nuit,
que
toi Phœbé
qui dores
Ton moite front, en luisant recolores :
Et ta clarté noirceur s’appellera.
Plutôt
aussi rampant contre leurs courses,
Les fleuves gros
tourneront à leurs sources :
Qu’autre Maîtresse
anime mes esprits.
Ou bien qu’ailleurs je
transporte ma flamme,
Pour être Amant :
et veuille, ou non Madame,
Vivant, et mort, je serai d’elle épris.
En ligne le 05/10/21.
Dernière révision le 05/03/23.