C omme le
marinier
que le
cruel
orage
A longtemps agité dessus la
haute
mer,
A yant finablement à force de ramer
G aranti son vaisseau du
danger
du naufrage,
R egarde
sur le
port
sans plus craindre la
rage
D es vagues
ni des vents,
les ondes
écumer :
E t
quelqu’autre bien loin au
danger
d’abîmer
E n vain tendre les
mains
vers le front
du rivage :
A insi
(mon cher Morel) sur le port
arrêté
T u regardes la mer,
et vois en sûreté
D e mille tourbillons
son onde
renversée :
T u la vois jusqu’au
ciel
s’élever bien souvent,
E t vois ton
Du Bellay
à la merci
du vent
A ssis au gouvernail dans une
nef
percée.
C omme
le marinier
que le
cruel
orage
A longtemps
agité dessus la
haute
mer,
A yant finablement
à force de ramer
G aranti son
vaisseau du
danger
du naufrage,
R egarde
sur le port
sans plus craindre la
rage
D es
vagues
ni des vents,
les ondes
écumer :
E t
quelqu’autre bien loin au
danger
d’abîmer
E n vain tendre
les mains
vers le front
du rivage :
A insi
(mon cher Morel)
sur le port
arrêté
T u regardes la
mer,
et vois en sûreté
D e mille
tourbillons
son onde
renversée :
T u
la vois jusqu’au
ciel
s’élever bien souvent,
E t
vois ton
Du Bellay
à la merci
du vent
A ssis au
gouvernail dans une
nef
percée.
En ligne le
15/10/20.
Dernière révision le 15/02/23.