disposition de la
recollection
(vers 1-7 → 13-14)
Ô
fleuve
heureux,
qui as sur ton
rivage
De mon amer
la tant
douce
racine,
De ma douleur
la seule médecine,
Et de ma
soif
le
désiré
breuvage !
Ô
roc
feutré d’un
vert
tapis
sauvage !
Ô de mes
vers
la source
cabaline !
Ô
belles
fleurs !
ô
liqueur
cristalline !
Plaisirs
de l’œil,
qui me tient en servage.
Je ne suis pas sur votre
aise
envieux,
Mais si j’avais pitoyables les Dieux,
Puisque le ciel
de mon bien vous honore,
Vous sentiriez aussi ma
flamme
vive,
Ou comme vous, je serais
fleuve,
et rive,
Roc,
source,
fleur,
et ruisselet
encore.
Ô
fleuve
heureux,
qui as sur ton
rivage
De mon amer
la tant
douce
racine,
De ma douleur
la seule médecine,
Et de ma
soif
le
désiré
breuvage !
Ô
roc
feutré d’un
vert
tapis
sauvage !
Ô de mes
vers
la source
cabaline !
Ô
belles
fleurs !
ô
liqueur
cristalline !
Plaisirs
de l’œil,
qui me tient en servage.
Je ne suis pas sur votre
aise
envieux,
Mais si j’avais pitoyables les Dieux,
Puisque le ciel
de mon bien vous honore,
Vous sentiriez aussi ma
flamme
vive,
Ou comme vous, je serais
fleuve,
et rive,
Roc,
source,
fleur,
et ruisselet
encore.
En ligne le
13/08/19.
Dernière révision le 02/11/20.