Jacques de COURTIN (v. 1560-1584)
Rien ne me plaît…
Paris, Gilles Beys, 1581.

Rien ne me plaît que sa beauté divine,
Que les rayons de ses Astres jumeaux,
Que la blancheur de ses petits coteaux,
Que le vermeil de sa joue rosine.

Rien ne me plaît que sa gorge albâtrine,
Que ses cheveux auteurs de mes travaux,
Que le Nectar de ses doubles coraux,
Que sa douceur, que sa grâce poupine.

Rien ne me plaît que son parler divin,
Que son beau teint, que son front ivoirin,
Que la vertu qui la fait apparaître,

Rien ne me plaît que ma captivité
Où plus je suis cruellement traité,
Plus j’y demeure, et plus j’y désire être.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Rien ne me plaît que sa beauté divine,
Que les rayons de ses Astres jumeaux,
Que la blancheur de ses petits coteaux,
Que le vermeil de sa joue rosine.

Rien ne me plaît que sa gorge albâtrine,
Que ses cheveux auteurs de mes travaux,
Que le Nectar de ses doubles coraux,
Que sa douceur, que sa grâce poupine.

Rien ne me plaît que son parler divin,
Que son beau teint, que son front ivoirin,
Que la vertu qui la fait apparaître,

Rien ne me plaît que ma captivité
Où plus je suis cruellement traité,
Plus j’y demeure, et plus j’y désire être.

 

En ligne le 15/10/10.
Dernière révision le 28/10/21.