««« Beau­ce »»»

« Beauce » ou « champs Beaucé­ans » dans :
Ron­sard
1557
~ Le printemps n’a point…
de Brach
1576
~ Mais qui pour­rait comp­ter…

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Beauce. Fru­men­teuse, aérée, plaine, nour­rice de la France, bla­tière, fer­tile, dé­cou­verte, porte-blé, spa­cieuse, vague.

La vraie Beauce est un plat pays fer­tile en grain, étant comme gre­nier du pays de France, ain­si que la Sicile de la Romaine. Elle a son éten­due entre l’Arche­vê­ché de Sens, et les Évê­chés d’Or­lé­ans et Chartres, divi­sée en trois par­ties, dont les deux sont de gras et limo­neux ter­roir, la tierce qui est la Sologne par­ti­cipe tant de limon que du sable.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 33r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_72]
(texte modernisé).

[Seconde Beauce. Champagne.]

[Voir aussi Anjou, Au­vergne, Tou­raine.]


 

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Beauce. Frumen­teuse, aeree, plaine, nour­rice de la France, bla­tiere, fer­tile, des­cou­uerte, porte-bled, spa­tieuse, vague.

La vraie Beauce est vn plat païs fer­tile en grain, estant comme gre­nier du païs de France, ain­si que la Sicile de la Romaine. Elle a son esten­due entre l’Arche­ues­ché de Sens, & les Eues­chés d’Or­le­ans & Chartres, diui­see en trois par­ties, dont les deux sont de gras & limon­neus ter­rouër, la tierce qui est la Soloigne par­ti­cipe tant de limon que du sable.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 33r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_72]
(texte original).

[Seconde Beauce. Champaigne.]

[Voir aussi Aniou, Au­uergne, Tou­raine.]