Ce ris plus doulx que
l’œuure d’vne abeille,
Ces doubles liz doublement argentez,
Ces diamantz à double ranc plantez
Dans le coral de sa bouche vermeille,
Ce doulx parler qui les mourantz
esueille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantez,
Et ces deux cieulx sur deux astres antez,
De ma Deesse annoncent la merueille.
Du beau iardin de son printemps riant,
Naist vn parfum, qui mesme l’orient
Embasmeroit de ces doulces aleines.
Et de là sort le charme
d’vne voix,
Qui touts rauiz fait sauteler les boys,
Planer les montz, & montaigner les plaines.
CE
ris plus dous que l’œuure d’vne abeille,
Ces doubles lis doublement argentés,
Ces diamans à double ranc plantés
Dans le coral de sa bouche vermeille,
Ce dous parler qui les mourans esueille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantés,
Et ces deus cieus sur deus astres antés,
De ma Deesse annoncent la merueille.
Du beau iardin de son printans riant,
Naist vn parfum, qui mesme l’orient
Embasmeroit de ces douces aleines.
Et de là sort le charme
d’vne vois,
Qui tous rauis fait sauteler les bois,
Planer les mons, & montaigner les plaines.
CE ris plus dous que l’œuure d’vne abeille,
Ces doubles liz freschement
argentez,
Ces diamans à double ranc plantez
Dans le coral de sa bouche vermeille:
Ce dous parler qui les
ames resueille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantez,
Et ces deux cieux sur deux astres entez,
De ma déesse
annoncent la merueille.
Du beau iardin de son
ieune printemps
Naist vn parfum, qui le ciel en tous
temps
Embasmeroit de ses douces
haleines:
Et de là sort le charme
d’vne voix,
Qui tous rauis fait sauteler les bois,
Planer les monts, & montaigner les plaines.
CE
ris plus dous que l’œuure d’vne abeille,
Ces doubles lis doublement argentés,
Ces diamans à double ranc plantés
Dans le coral de sa bouche vermeille,
Ce dous parler qui les mourans esueille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantés,
Et ces deus cieus sur deus astres antés,
De ma Deesse annoncent la merueille.
Du beau iardin de son printans riant,
Naist vn parfum, qui mesme l’orient
Embasmeroit de ces douces aleines.
Et de là sort le charme
d’vne vois,
Qui tous rauis fait sauteler les bois,
Planer les mons, & montaigner les plaines.
CE ris plus dous que l’œuure d’vne abeille,
Ces doubles liz freschement
argentez,
Ces diamans à double ranc plantez
Dans le coral de sa bouche vermeille:
Ce dous parler qui les
ames
resueille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantez,
Et ces deux cieux sur deux astres entez,
De ma déesse
annoncent la merueille.
Du beau iardin de son
ieune printemps
Naist vn parfum, qui le ciel en tous
temps
Embasmeroit de ses douces
haleines:
Et de là sort le charme
d’vne voix,
Qui tous rauis fait sauteler les bois,
Planer les monts, & montaigner les plaines.
CE ris plus doux que l’œuure d’vne abeille,
Ces dents,
ainçois deux
rempars
argentez,
Ces diamans à double ranc plantez
Dans le coral de sa bouche vermeille:
Ce doux parler qui les
ames resueille,
Ce chant qui tient mes soucis enchantez,
Et ces deux cieux sur deux astres entez,
De ma Deesse
annoncent la merueille.
Du beau iardin de son
ieune printemps
Naist vn parfum, qui le ciel en tous
temps
Embasmeroit de ses douces
haleines:
Et de là sort le charme
d’vne voix,
Qui tous rauis fait sauteler les bois,
Planer les monts, & montaigner les plaines.
textes
originaux
[R]
En ligne le 25/06/13.
Dernière révision le 10/01/20.