Quand en songeant ma folâtre
j’accole,
Laissant mes flancs sus les siens s’allonger,
Et que d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle :
Amour adonc si follement
m’affole,
Qu’un tel abus je ne voudrais changer,
Non au butin d’un rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie en Pactole.
Mon dieu, quel heur, et quel
contentement,
M’a fait sentir ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent métamorphoses :
Combien de fois doucement
irrité,
Suis-je ore mort, ore ressuscité,
Parmi l’odeur de mille et mille roses ?
QUand
en songeant ma folâtre j’accole,
Laissant mes flancs sus les siens s’allonger,
Et que d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle :
Amour adonc si follement
m’affole,
Qu’un tel abus je ne voudrais changer,
Non au butin d’un rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie en Pactole.
Mon dieu, quel heur, et quel
contentement,
M’a fait sentir ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent
métamorphoses ?
Combien de fois doucement
irrité,
Suis-je ore mort, ore ressuscité,
Entre cent lis, et cent vermeilles
roses ?
QUand
en songeant ma folâtre j’accole,
Laissant mes flancs sus les
siens s’allonger,
Et que d’un
branle habilement léger,
En sa moitié ma
moitié je recolle :
Amour
adonc si follement m’affole,
Qu’un tel abus je
ne voudrais changer,
Non au butin d’un
rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie
en Pactole.
Mon
dieu, quel heur, et quel contentement,
M’a fait sentir
ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent
métamorphoses !
Combien
de fois doucement irrité,
Suis-je ore mort, ore
ressuscité,
Entre
cent lis, et cent vermeilles roses ?
QUand
en songeant ma folâtre j’accole,
Laissant mes flancs sus les siens s’allonger,
Et que d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle :
Amour adonc si follement
m’affole,
Qu’un tel abus je ne voudrais changer,
Non au butin d’un rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie en Pactole.
Mon dieu, quel heur, et quel
contentement,
M’a fait sentir ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent
métamorphoses ?
Combien de fois doucement
irrité,
Suis-je ore mort, ore ressuscité,
Entre cent
lis,
et cent vermeilles roses ?
QUand
en songeant ma folâtre j’accole,
Laissant mes flancs sus les
siens s’allonger,
Et que d’un
branle habilement léger,
En sa moitié ma
moitié je recolle :
Amour
adonc si follement m’affole,
Qu’un tel abus je
ne voudrais changer,
Non au butin d’un
rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie
en Pactole.
Mon
dieu, quel heur, et quel contentement,
M’a fait sentir
ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent
métamorphoses !
Combien
de fois doucement irrité,
Suis-je ore mort, ore
ressuscité,
Entre
cent lis, et cent vermeilles roses ?
QUand
en songeant ma folâtre j’accole,
Laissant mes flancs sus les siens s’allonger,
Et que d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je recolle :
Amour adonc si follement
m’affole,
Qu’un tel abus je ne voudrais changer,
Non au butin d’un rivage étranger,
Non au sablon qui jaunoie en Pactole.
Mon Dieu,
quel heur, et quel contentement,
M’a fait sentir ce faux recollement,
Changeant ma vie en cent
métamorphoses :
Combien de fois doucement
irrité,
Suis-je ore mort, ore ressuscité,
Entre cent lis, et cent vermeilles
roses ?
textes
modernisés
[R]
En ligne le
18/03/24.
Dernière révision le 18/03/24.