Pierre de RONSARD (1524-1585)
Paris, veuve Maurice de La Porte, 1552, p. 52 [←Gallica].

Ni ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle entée doublement,
Ni cette bouche ou vit fertilement
Un mont d’odeurs qui le Liban surpasse,

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds mignardés gayement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face :

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie abandonnée:

Seuls vos beaux yeux (où le certain archer,
Pour me tuer d’aguet) se vint cacher
Devant le soir finissent ma journée.

Paris, veuve Maurice de La Porte, 1553, p. 143 [←Gallica].

NI ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle entée doublement,
Ni cette bouche ou vit fertilement
Un mont d’odeurs qui le Liban surpasse,

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds mignardés gayement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face,

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie abandonnée :

Seuls vos beaux yeux (où le certain archer,
Pour me tuer d’aguet se vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

Ni ce corail… (1567)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1567, ff. 63v°-64r° [←Gallica].

NI ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle entée doublement,
Ni cette bouche ou vit fertilement
Un mont d’odeurs qui le Liban surpasse,

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds crêpés folâtrement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face,

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie abandonnée :

Seuls vos beaux yeux (où le certain archer,
Pour me tuer d’aguet se vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

Ni ce corail… (1578)   →   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1578, pp. 154-155 [←Gallica].

NI ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle un trésor d’Orient,
Ni ces beaux lis, qu’Amour en suppliant
Ose baiser, et iamais ne s’en lasse :

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds crêpés folâtrement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face :

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie condamnée:

Seuls les beaux yeux (où le certain Archer,
Pour me tuer sa flèche vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

























Paris, veuve Maurice de La Porte, 1553, p. 143 [←Gallica].

NI ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle entée doublement,
Ni cette bouche ou vit fertilement
Un mont d’odeurs qui le Liban surpasse,

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds mignardés gayement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face,

Ni de ce front le beau ciel éclarci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie abandonnée :

Seuls vos beaux yeux (où le certain archer,
Pour me tuer d’aguet se vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

Ni ce corail… (1567)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1567, ff. 63v°-64r° [←Gallica].

NI ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle entée doublement,
Ni cette bouche ou vit fertilement
Un mont d’odeurs qui le Liban surpasse,

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds crêpés folâtrement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face,

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie abandonnée :

Seuls vos beaux yeux (où le certain archer,
Pour me tuer d’aguet se vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

Ni ce corail… (1578)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1578, pp. 154-155 [←Gallica].

NI ce corail, qui double se compasse,
Sur mainte perle un trésor d’Orient,
Ni ces beaux lis, qu’Amour en suppliant
Ose baiser, et jamais ne s’en lasse :

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds crêpés folâtrement,
Ni ces œillets égalés uniment
Au blanc des lis encharnés dans sa face :

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie condamnée :

Seuls les beaux yeux (où le certain Archer,
Pour me tuer sa flèche vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

Ni ce corail… (1584)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1584, pp. 61-62 [←Gallica].

NI ce corail qui double se compasse,

Sur mainte perle, un trésor d’Orient,
Ni ces beaux lis, qu’Amour en suppliant
Ose baiser, et jamais ne s’en lasse :

Ni ce bel or qui frisé s’entrelace
En mille nœuds crêpés folâtrement,
Ni ces œillets égalés proprement
Au blanc des lis encharnés dans sa face :

Ni de ce front le beau ciel éclairci,
Ni le double arc de ce double sourcil,
N’ont à la mort ma vie condamnée :

Seuls les beaux yeux (où le certain Archer,
Pour me tuer sa flèche vint cacher)
Devant le soir finissent ma journée.

























textes modernisés
[R]

 

En ligne le 03/02/13.
Dernière révision le 18/03/24.